Avec Non nobis domine, Christine Brunet nous emmène sur les traces de personnages célèbres et de lieux mythiques, à la recherche d’un trésor de légende. Mais point de longues descriptions historiques dans ce roman puisque c’est l’action qui prime. Le rythme est effréné, les disparitions et les meurtres se succèdent, le lecteur est pris dans le tourbillon des découvertes et déconvenues de nos héros sans jamais s’ennuyer ni voir le temps passer. N’est-ce pas ce que l’on recherche en ouvrant un roman policier ?
J’avais adoré le précédent roman de l’auteure et j’attendais beaucoup de celui-ci. Le fait que la quatrième de couverture dévoile un des thèmes majeurs du roman a un peu gâché ma surprise, d’autant que le sujet a déjà fait l’objet d’un nombre incalculable de romans ces dernières années et qu’il a perdu de son originalité et de son intérêt. Et si j’ai trouvé l’histoire moins crédible, Christine Brunet reste une auteure à suivre pour son style caractérisé par l’action et les rebondissements inattendus, avec juste ce qu’il faut d’histoire d’amour pour nous émouvoir, et qui nous emporte dans son imaginaire sans que l’on puisse lâcher son livre.
Le fait que l’héroïne de ce roman souffre d’un handicap m’a particulièrement interpellé. C’est la première fois que je lis un livre dont le personnage principal est chaisard et cette rareté témoigne d’une ouverture d’esprit que l’on retrouve peu en littérature.
La fin de Non nobis domine augurant de nouvelles aventures pour la commissaire Axelle de Montfermy, on risque fort de la recroiser sur ce blog d’ici peu
Non nobis domine – Christine Brunet – Editions Gascogne – 2013
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