Écho-taxes
Publié Par Raphaël Marfaux, le 5 novembre 2013 dans CaricaturesL’État rose a peur des écho-taxes, car l’exemple breton risque de faire des petits à travers les Pays de France.
Le regard de René Le Honzec.
N’insistons pas sur la grossière désinformation des médias pro-gouvernementaux et des journalistes parigots, incapables de comprendre la Bretagne, l’agriculture, l’agroalimentaire, la transformation, le transport, un abattoir, etc, encore moins ce qu’est la Nation bretonne dont les Bretons brandissent les symboles. Et qui s’en foutent, pressés de donner leur point de vue paribobo : les Bretons sont responsables de leurs agricultures polluantes comme en conviennent Pulvar et Cayrol sur RTL. Demandez-leur ce qu’est la SAU moyenne en BZH, combien bouffe un porc ou une volaille, le coup d’une exploitation. Comme si ce n’était pas leur foutu État jacobin/parisien qui avait imposé ses normes depuis 50 ans !
Qui a demandé qu’on nourrisse les citadins entassés en HLM des années soixante, qui a exigé l’arasement des talus justement pour obliger à des méthodes extensives, puis encouragé l’élevage hors-sol seule solution pour qu’un petit pays (30 000km2) devienne le premier producteur de lait, de porcs, de volaille, etc. sans oublier la pêche pour que les Parisiens bouffent à bas prix et ne fassent plus de barricades ? Qui a multiplié les règlementations qui étranglent petits et grands exploitants ? Etc.
Et si vous me parlez des subventions de touts genres, qui les a créées et multipliées de façon tout aussi irresponsable ? Et quel est le secteur économique qui n’en a pas ? La presse en premier, qui se gausse de ces « paysans-fonctionnaires ». Mais c’est aux Bonnets Rouges que revient l’honneur d’avoir fait trembler Versailles/Paris, après les soubresauts ouvriers genre Usinor, Peugeot, les initiatives des Pigeons ou des Tondus. Et personne ne s’est offusqué du conseil ministériel restreint pour sauver Marseille. Maintenant, l’État rose a peur des écho-taxes, car l’exemple breton risque de faire des petits à travers les Pays de France qui savent ce que travailler et payer trop d’impôts veut dire.
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