C’est la fin d’un feuilleton long de plusieurs mois. Mais aussi d’une brouille datant de onze longues années. Aujourd’hui, Jean-Louis Borloo et François Bayrou vont enfin entériner le rapprochement de leur mouvement, l’UDI d’un côté, le Modem de l’autre, avec l’espoir de constituer un pôle centriste puissant en vue des prochaines échéances électorales en profitant de la mauvaise passe du PS et de l’UMP. Les deux leaders l’ont annoncé, dans deux tweets distincts mais envoyés à la même heure, la cérémonie de mariage aura lieu à 17h15, concrétisée par une conférence de presse commune à la Maison de la Chimie, à Paris.
Je ne sais pas si Frigide Barjot et ses troupes viendront manifester contre cette union de circonstances ou bien si l’évolution des mœurs a définitivement acté ce type d’alliance considéré il y a peu, contre nature. Les deux tourtereaux, has been de la politique, vont sceller leur destin afin de s’assurer une vieillesse heureuse et l’on ne peut que leur souhaiter tout le bonheur possible. Mais à une condition, une seule, qu’ils n’aient pas idée de nous léguer une descendance dégénérée.