Apres la victoire contre les Croates, et le nul contre les Gallois c’est fait !
Les petits Belges vont au Brésil !
BELGIUM ! BELGIUM ! BELGIUM ! BELGIUM !
En plus vous savez quoi ? Ils seront tête de série !
Et oui, ça y est enfin : après 12 ans d’absence, nos Diables retrouvent une compétition internationale.
Cela dit, sur FIFA, ça fait longtemps que MA Belgique gagne des trophées.
Alors c’est le moment idéal pour lancer un test 100% footballistique. Let’s Go FIFA !
FIFA 14 est là. Pendant que tout le monde perd sa vie sociale sur GTA, moi c’est plutôt sur FIFA que je vais passer les heures/jours/mois à venir…
On ne va pas se mentir, je suis un assidu de la licence phare de EA. La version 14 va-t-elle me conforter dans ma préférence, me décevoir, m’émoustiller ? Nous allons le découvrir dans la suite de mon texte, où je passerai en revue chaque mode de jeu.
Aux frontières du réel
Une action qui va sans doute terminer au fond des filets.
La prise en main est plutôt intuitive et simple, malgré les quelques petits changements depuis la version 2013. Je parle bien évidemment des contrôles de base, il faudra bien sûr pas mal de temps de jeu pour connaître toutes les facettes et autres petites astuces de gameplay du titre.
À mon sens, la partie la plus difficile à aborder sera la différence de rythme. En effet, dans FIFA 13, un joueur rapide avait toutes ses chances même face au meilleur défenseur du monde. Ici la donne a changé. À présent, rentrons un peu plus dans les détails. Pour ce qui est du « toucher de ballon », les joueurs moins techniques auront plus de mal à garder le ballon dans les pieds. Et oui, il ne sera pas rare de voir son joueur fétiche pousser le ballon un peu trop loin après une série de dribbles endiablés.
Il est quasi impossible de dribbler sur tout le terrain pour aller marquer un but d’anthologie après une course de 60 mètres. Et ce même avec Ronaldo ou Messi. J’aimerais quand même parler de deux trois petits points moins positifs. Tout d’abord le fameux L1+Triangle qui, pour ceux qui l’ignoreraient, permet à notre joueur de faire une passe lobée en profondeur. Je vous avoue qu’en l’utilisant à bon escient, cette technique est particulièrement efficace et marchera dans plus de 85% des cas. Toutefois, j’ai plutôt considéré cela comme un challenge que comme un problème. Je m’explique, j’ai pris pas mal de plaisir à chercher comment contrer ces attaques, ce qui m’a permis de m’améliorer dans plusieurs compartiments du jeu.
Deuxième petit bémol : les centres et les têtes des attaquants. Une fois de plus, il s’agit d’une technique qui est pratiquement imparable lorsqu’elle est utilisée au bon moment. Mais bon, les centres sont également une arme redoutable dans le football moderne. Est-ce assez pour ternir l’image du jeu ? Peut-être mais pas pour longtemps car EA a déjà publié un patch correctif le 10 octobre. Alors, what Else ?
Le ballon vient se loger en pleine lucarne.
Un exemple frappant de la clarté des menus.
Sur le plan de la technique, il n’y a pas grand-chose à dire par rapport au précédent volet. En effet, nous sommes au bout des capacités de nos consoles de salon. Pour voir une réelle amélioration, il faudra attendre les versions next-gen. Cependant, il y a quand même quelques améliorations/changements qui valent la peine d’être soulevés.
Le premier concerne à mon sens les temps de chargements. Sur FIFA 13, les chargements étaient bien longs et les menus laggaient tellement qu’on croyait que la console aller vêler. Ici on note un réel effort sur ce point. Certes, le premier chargement lors du lancement du jeu reste relativement long, mais les suivants ne m’ont jamais interpellé.
Deuxième point important : la refonte des menus. Calqués sur ce qu’on fait de mieux de nos jours, les menus sont on ne peut plus clairs, très épurés et plutôt jolis.
Les animations des joueurs constituent la troisième et dernière amélioration technique importante. Je vous l’accorde, ce sont des détails, mais les chutes des joueurs ainsi que leur façon de se relever apportent encore un peu plus de réalisme. Les petites animations lors des changements de joueur pour donner une touche rendent vraiment bien. Les deux trois nouvelles célébrations de buts sont aussi plutôt amusantes (quoique certaines sont plus ridicules que drôles).
Une des célébrations possibles, celle-ci plutôt « soft »
Les modes de jeu en détails
Le jeu commence sur l’onglet « ACCUEIL », celui sur lequel se trouveront toutes vos dernières infos (continuer carrière, continuer FUT, la notification qu’un ami vous a dépassé dans les jeux techniques, …).
L’onglet suivant est « JOUER », dans lequel vous retrouvez tout ce qu’il faut pour disputer des matchs en tout genre. Tous les modes y sont présents. Pour commencer, le mode « COUP D’ENVOI » qui permet de faire un match simple directement.
Vient ensuite le mode « CARRIÈRE » qui a été pas mal amélioré par rapport au FIFA précédent. Il est toujours possible de faire une carrière manager ou joueur. C’est dans le mode manager qu’on retrouve le plus de nouveautés ; il est dorénavant possible d’envoyer des recruteurs scruter les moindres recoins du monde à la recherche de la perle tant attendue. Le mode joueur permet, comme d’habitude, de prendre un joueur existant ou de créer son propre « pro virtuel » qui pourra être utilisé dans bien d’autres modes.
Dans le mode « CLUB PRO », vous utiliserez votre joueur pro cité précédemment. Les sensations de jeu en contrôlant un seul joueur sont toujours aussi bonnes. Comme auparavant, pour améliorer son pro, il faudra soit acheter des améliorations dans le CFC (si c’est la première fois que tu en parles, n’utilise pas d’abréviation) soit les gagner en faisant telle ou telle action lors des matchs.
Il y a également le mode « SAISON » qui porte bien son nom, puisqu’il vous met au défi de remporter une saison d’un championnat choisi.
On retrouve encore les « JEUX TECHNIQUES », le mode idéal pour bien apprendre les commandes du jeu et se lancer des petits défis.
Un des nombreux jeux techniques présents dans la version 14.
Continuons avec le mode « ULTIMATE TEAM », ou FUT pour les intimes, qui est selon moi l’un des plus intéressants de cet opus. Comme je vous en avais parlé lors de la sortie de l’application Web Ultimate team, le but consiste à récupérer des cartes de joueurs pour former la meilleure équipe possible en faisant toutefois attention au fait que les joueurs doivent s’entendre, mais également posséder des contrats. Concernant les serveurs EA sport, j’ai constaté beaucoup moins de lag et de bugs que sur l’épisode précédent.
De plus, on recense le mode « AMICAUX EN LIGNES » qui est on ne peut plus clair ; c’est le mode idéal pour disputer des matchs contre ses amis en ligne. Il est associé au « SALON MATCH » dans lequel il est aisé de choisir tous les paramètres du match.
Le mode suivant se nomme « FACE A FACE ». Il vous permet d’effectuer des matchs pour tester votre niveau, et ce sans pression, car il n’est lié à aucun classement.
Arrive à son tour le mode « COMPETITION » qui lui vous permet de créer, par exemple, une coupe du monde au cours de laquelle nos Red Devils seraient sacrés champions.
Pour conclure, « FIFA INTERACTIVE WORLD CUP » et « ARENE EA » sont deux modes qui requièrent une inscription via Origin mais également un payement. Ils vous offrent la possibilité de disputer des rencontres contre des gens du monde entier, non pas pour des crédits virtuels mais bien pour des prix réels. Par exemple, le gagnant de la FIFA WC de cette année remportera un ticket pour assister à la remise de prix du ballon d’or. Pas mal non ?
Le troisième onglet, « FOOTBALL CLUB », comprend le fameux « CATALOGUE » de tous les objets déblocables pour les différents modes de jeux. La monnaie utilisée est le CFC que l’on gagne suivant les actions que l’on fait. Par exemple, lancer le jeu nous rapporte 10 pts CFC, etc. C’est ici également que se trouvent le classement des joueurs, les infos sur les amis, …
Le quatrième onglet, « PERSONALISER », contient tout ce qui concerne la personnalisation de FIFA : les musiques, le style de jeu, les commandes, les gestions d’équipes, …
En définitive, FIFA est un jeu bien complet et plaisant. Je ne lui trouve pas de réels défauts majeurs.
Fifa sans réel défaut majeur, un peu à l’image de l’équipe de Dortmund
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Conclusion : FIFA 14 ne renouvelle pas le genre mais apporte son petit lot de nouveautés qui plairont aux puristes. Oui, il n’est pas exempt de défauts mais FIFA reste LA référence des simulations de football. Sans parler du mode Ultimate Team qui, pour certains joueurs, est l’unique raison justifiant l’achat de FIFA 14.