Un début chaotique
Voilà Final Fantasy XIV en 2009. Décors vides, graphismes pas top. Il n’a pas grand-chose pour lui à cette époque.
C’est à l’E3 de 2009 que l’on entend parler pour la première fois d’un nouvel opus Final Fantasy destiné entièrement au jeu en ligne, en quelque sorte, un successeur au très célèbre Final Fantasy XI sorti depuis pas mal de temps et qui commence à être dépassé.
Lancé en grande pompe le 30 septembre 2010, le jeu récolte un énorme succès d’estime et se montre à la hauteur au tout début. Après quelques jours cependant, les premières critiques sur son manque de contenu ou pire ses erreurs de programmation commencent à fleurir sur le net. C’est le début d’une longue traversée du désert pour Square Enix qui doit faire face à toutes ces critiques et tente de se défendre avec quelques patchs correctifs. L’éditeur japonais n’arrivera toutefois pas à stopper l’hémorragie, c’est avec le cœur lourd qu’il constate l’échec et met fin à Final Fantasy XIV online le 11 novembre 2012.
La situation est telle que la quasi intégralité de l’équipe de développement est remerciée et qu’on commence à parler d’une nouvelle version de Final Fantasy XIV sous-titrée « A realm Reborn » sous la direction de Naoki Yoshida.
Un peu d’histoire
L’histoire « principale » de Final Fantasy XIV débute sur la planète bleue de Hydaelyn dotée d’une nature foisonnante et généreuse.
Depuis les temps immémoriaux celle-ci baigne dans l’éther.
Mais aujourd’hui, Hydaelyn est meurtrie dans sa chair, et les forces du néant menacent de l’engloutir.
A l’ouest du continent principal se trouve la terre de Éorzéa, aimée des Dieux et forgée par les héros passés. C’est ici que tous les nouveaux aventuriers répondent à l’appel du Cristal-mère, source de toute vie, et qu’ils se lancent dans une quête pour sauver le monde de l’emprise des ténèbres.
Le continent de Éorzéa est constitué de plusieurs cités plus ou moins importantes. Selon le choix de son métier lors de la création, on dépendra soit de Ul’dah soit de Gridania ou encore de Limsa Lominsa. Bien sûr, il existe d’autres cités plus ou moins importantes comme Mor Dhona, Ala Mhigo et Ishgard, mais elles sont davantage liées au scénario principal du jeu.
Le scénario du jeu possède trois trames scénaristiques principales liées à la ville de départ pour se diriger ensuite vers un tronc commun dès que notre personnage dépasse le niveau 15.
En route vers l’aventure…
Avant d’aller plus loin, il va sans dire que je suis un énorme amateur de MMORPG.
D’ailleurs je n’ai jamais approché la licence WoW pour la simple et bonne raison que je n’ai malheureusement pas le temps de m’impliquer suffisamment dans ce genre de jeu et, bien que je sois gamer dans l’âme, j’ai également un peu peur de l’addiction que peuvent provoquer les MMORPG. J’ai donc débuté l’aventure de Final Fantasy XIV avec quelques a priori…
Je partage donc avec vous la création et le début de l’histoire de James Nightfall, un Occultiste Hyur rattaché à la cité de Ul’dah.
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Gameplay, interface et graphismes.
Tout est facilement accessible avec la manette PS3
Les commandes répondent au doigt et à l’œil et les nombreux didacticiels disponibles à chaque découverte permettent aux néophytes de ne pas se sentir perdus lors de leur première partie.
Du coté de l’interface, Square Enix est arrivé à trouver une alternative plutôt bien pensée à l’habituel combo clavier – souris habituellement utilisé dans les MMORPG. Lorsqu’on arrive pour la première fois dans le jeu, l’interface nous invite à utiliser les touches L2 et R2 pour « ouvrir » la barre de raccourcis vers les compétences des différents métiers ; en clair l’Occultiste utilise ses compétences magiques en combinant les touches R2 + O. Au fur et à mesure de la progression dans notre métier, les espaces vides de notre barre de raccourci vont se remplir par une ou plusieurs compétences exclusives et comme dans tout MMORPG certaines se montrent rapidement peu utiles. Il sera donc possible de configurer cette barre assez facilement via le menu START.
Il y a deux types de quêtes, les quêtes principales liées au scénario de notre ville de départ et les quêtes secondaires communes à tous les métiers. Il est conseillé de faire un maximum de quêtes principales pour débloquer la plupart des possibilités de jeu telles que les montures ou encore les déplacements vers d’autres cités.
Toutes les missions sont bien expliquées et il est très facile pour un joueur confirmé de comprendre les objectifs de chacune d’entre elles. Chaque mission acceptée est ajoutée sur le coté droit de l’écran de jeu et si cela s’avère nécéssaire, il est possible de consulter tous les détails via une simple pression de la touche SELECT. Cela permet de voir plus précisément l’endroit de notre mission, les récompenses de quêtes et éventuellement certains détails.
Du côté du combat (en ce qui concerne les classes « guerrières »), tout a été facilité pour satisfaire la majorité des joueurs. En résumé, on cible son adversaire, on choisit sa compétence et le jeu va gérer automatiquement le placement de notre personnage. Bien sûr, il est possible de se déplacer librement pour éviter l’une ou l’autre attaque de son adversaire.
Une richesse graphique à souligner ! (version PC)
Le jeu est assez joli à regarder et le choix artistique est tout simplement parfait.
Les personnages sont bien réalisés et on remarque qu’ils sont vraiment expressifs à chaque instant.
Durant ma partie, il m’est arrivé à de nombreuses reprises de m’arrêter tout simplement pour contempler l’un ou l’autre panorama. Peu importe où l’on se trouve, il y a toujours quelque chose à voir. La distance d’affichage en jeu est plus que correcte et on sent que la PS3 est bien utilisée pour proposer cet environnement riche.
Mais comme le jeu est sorti également sur PC, je laisse supposer qu’il doit être vraiment plus joli à regarder et ne souffre pas des éventuelles limitations techniques dues à la PS3.
Les métiers : tout un programme…
J’ai brièvement abordé dans l’introduction l’importance du choix du métier de notre héros (ou de notre héroïne). Lors de la création du personnage, on est invité à choisir parmi cinq disciplines de la guerre (gladiateur, maraudeur, pugiliste, archer et maître d’hast) et trois autres liées à la magie (élémentaliste, occultiste et arcaniste), chaque métier étant « raccroché » à une cité état.
Les gladiateurs, pugilistes, occultistes démarrent tous à Ul’dah, les élémentalistes, maîtres d’hast et archers arrivent directement dans la cité de Gridania. Les maraudeurs et aracanistes commencent dans la ville portuaire de Limsa Lominsa.
C’est Adalberta, maitre de la guilde des mineurs qui vous apprends toutes les ficèles du minage.
Outre ces disciplines tournées vers le combat, Final Fantasy XIV comporte une grosse partie consacrée à l’artisanat et la récolte. Plusieurs autres métiers sont donc disponibles et tout comme les disciplines de combat, chaque cité possède ses propres métiers. Le mineur, l’orfèvre, le couturier ou encore l’alchimiste sont tous originaires d’ Ul’dah, Gridania forme les botanistes, menuisiers et tanneurs et finalement un héros de la ville de Limsa Lominsa peut apprendre le métier de pêcheur, cuisinier, forgeron et armurier.
Bien sûr, il est également possible de mixer plusieurs métiers pour varier les plaisirs, un gladiateur peut apprendre l’occultisme et rien de l’empêche de se former en alchimie. Et si cela ne suffit pas (et si vous avez beaucoup de temps devant vous…), il est possible d’apprendre toutes les disciplines et métiers disponibles dans Final Fantasy XIV, la seule condition est de se présenter à la guilde de chaque classe et d’y accomplir une des quêtes spécifiques à chaque discipline et métier.
Mais il est bien plus judicieux de faire des choix stratégiques car la combinaison de certaines classes peut débloquer les fameux jobs si familiers aux connaisseurs. Par exemple, un occultiste de niveau 30 qui apprend le métier d’archer jusqu’au niveau 15 débloque le job du mage noir.
Chaque nouvelle discipline et métier débute au niveau 1. Il faudra s’armer de patience si l’on souhaite évoluer dans toutes directions. Afin de pallier cet éventuel problème, Square Enix a mis en place un bonus d’expérience basé sur le niveau de la classe la plus avancée. Par exemple, un archer de niveau 30 permet à tout nouveau métier de gagner 50% d’expérience en plus pour chaque quête accomplie jusqu’à ce que son niveau maximal soit dépassé.
La vidéo ci-dessous vous donnera un petit aperçu de mon second personnage qui est un peu plus avancé dans l’histoire. J’ai appris deux disciplines de guerre et deux métiers à mon héroïne.
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MMORPG ou RPG tout court ?
Certains ennemis doivent être combattus en équipe si on veut espérer survivre…
Avant d’aborder ce sujet, il est important que je vous indique que je n’ai pas suffisamment avancé dans le jeu pour être convié à participer à des quêtes de groupes ou des explorations de donjons.
Mais j’ai pu constater qu’à aucun moment, je n’ai eu besoin de l’un ou l’autre partenaire pour faire certaines actions : les premiers boss sont assez simples à terrasser et dans la plupart des cas, un PNJ extrêmement puissant nous assiste dans ces combats. Bon bien sûr, il est très motivant de tomber sur un ennemi bien plus puissant et de voir un joueur inconnu vous apporter un coup de main non négligeable pour battre cet adversaire.
Malgré tout, la grosse majorité des quêtes doit se faire en solitaire. Et malheureusement c’est tout de même un gros point faible pour un jeu qui se veut avant tout tourné vers le multijoueur massif en ligne.
Durée de vie
Le critère de durée de vie dans un MMORPG n’a pas la même valeur que dans un jeu entièrement hors ligne. En effet, la seule question que se pose un amateur de ce type de jeu est ce savoir ce qu’il se passe dès que l’on a atteint le niveau maximum dans une de ces classes.
Malheureusement, il assez simple d’arriver au niveau 50 dans une classe bien définie car les ennemis deviennent de plus en plus costauds et rapportent de plus en plus d’expérience au fur et à mesure que l’on avance dans le scénario.
Mais en jouant en mode « contre la montre » (c’est à dire atteindre le niveau maximal dans le moins de temps possible), on risque de passer à côté d’une œuvre majeure de l’univers de Final Fantasy. Les différentes quêtes fourmillent de détails en tout genre et plusieurs clins d’œil à l’univers de Square Enix sont souvent mentionnés.
Conclusion subjective de Lionheart_mike
Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai pris un pied monumental à chaque fois que je lançais le jeu ! Il y a tellement de choses à faire, d’éléments à découvrir ou encore d’objets à récupérer que chaque partie vous semble différente.
Et comme je le mentionne dans la vidéo, le simple métier de mineur peut sembler très amusant si on se prend au jeu.
Bien évidemment, le jeu risque de ne pas plaire à tout le monde, il faut être un peu intéressé par l’univers de Final Fantasy et ne pas avoir peur d’investir un sacré paquet d’heures dans le jeu.
Mais rien ne vous empêche d’aborder le jeu comme je l’ai fait en étant cool sans chercher à faire du « level up » à foison.
Maintenant c’est à votre tour de vous lancer dans cette aventure dont vous êtes le héros !
Final Fantasy XIV : A realm Reborn : l’aventure dont vous êtes le héros ! Lionheart_mikeConclusion : FF XIV est un sacré bon jeu. Encore une fois, Square Enix sort la grosse artillerie en nous proposant une aventure haute en couleurs avec un background solide et un gameplay aux petits oignons !