Be-Games, fais-moi peur !

La nuit est noire comme une fosse et plus glaciale qu’un cimetière. À l’étage, vous entendez quelque chose gratter le sol et pousser de petits cris aigus. De sous votre canapé, sort à toutes jambes – qu’elle a nombreuses – une énorme araignée.  « Dring » fait la sonnette de votre porte d’entrée en vous arrêtant le cœur. Quelle horreur vous attend derrière la porte si tard dans la soirée ? « Aaah ! » vous écriez-vous en apercevant un squelette sur votre palier. Par chance, lui et ses camarades n’en veulent pas à votre vie… mais à votre réserve de bonbons. Joyeux Halloween !

La tradition veut qu’on se fasse peur lors de la nuit d’Halloween. Comme un film d’horreur qu’on regarderait toutes lumières éteintes, un jeu vidéo peut vous faire frissonner, sursauter et hanter votre sommeil. Les rédacteurs de Be-Games vous proposent leur terrifiante sélection de jeux d’épouvante !

Splatterhouse « le gore »

par spacecowboy (Xbox 360 et PS3)

 

Ca vous amuse de voir du sang qui gicle à en recouvrir tous les pixels de votre écran ? Si c’est le cas, Splatterhouse est le jeu qu’il vous faut pour passer une bonne soirée d’Halloween. Avec son scénario peu envahissant, le titre de Namco vous fait dégommer du monstre sans prise de tête.  Bestial à mains nues, votre héros frappe sur tout ce qui bouge et il a bien raison : le manoir du Dr. West est un véritable musée des horreurs. Monstres décharnés en pagaille, pièges mortels et boss frapadingues vous y attendent.

Splatterhouse, en arcade dès 1988 et sur Mega Drive ensuite, est peut-être la première série gore du jeu vidéo. Ses trois épisodes historiques à l’horreur kitsch et l’hémoglobine coulante sont tous déblocables en bonus dans la version revisitée sur Xbox 360 et PS3. C’est toujours Namco qui sort en 2010 ce beat’em all accueilli assez froidement par la presse. Le frame rate aux abois avait repoussé les bonnes critiques, mais il ne gâche pas totalement le plaisir. Ne demandez pas à Splatterhouse d’être parfait et il vous fera passer de bons moments. Série B ultraviolente et assumée, Splatterhouse est rempli de petites idioties qui plairont aux amateurs. Votre bras a été arraché par un monstre ? Ramassez-le et servez-vous-en comme d’une arme !

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Silent Hill Homecoming « l’épouvant(abl)e » 

par Franqui (PS3, PC et Xbox 360)

 

Vous recherchez un jeu d’épouvante esthétique et éprouvant ? Vous avez envie de rencontrer des créatures répugnantes tout en résolvant des énigmes ? Alors, Silent Hill : Homecoming est le jeu qu’il vous faut pour célébrer Halloween ! Possesseurs d’une PS3, d’un PC ou d’une Xbox 360, à vous le plaisir ou plutôt l’angoisse de jouer à ce titre qui mérite le détour.

Que vous soyez un fan de la saga ou un novice, la charmante ville de Silent Hill saura encore vous convaincre. Pour cet épisode, Konami a choisi de laisser le champ libre au développeur Double Helix Games. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit du studio chargé du développement de Killer Instinct prévu sur Xbox One.

Alors laisser vous tenter, Silent Hill vous ouvre ses portes pour le pire comme pour le meilleur…

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The Darkness « la malédiction »

par Vega (PS3 et Xbox 360)

 

« My name is Jackie Estacado. Few years ago, I was nothing. My life was just anohter sob story. That is until fate came callin. And with it, came power. » – Jackie Estacado

« Jacquie! Jacquie! Ah ah ah ah ah… » C’est une voix diabolique, sortie d’outre tombe qui secoue le cerveau du personnage torturé, Jacquie Estacado. Je suis en 2007, je redécouvre le jeu vidéo après 5 années de diète, la next-gen d’antan me surprend et je m’extasie. Ma rencontre de ce 3ème type se fait à travers « The Darkness ». Je ne le sais pas encore, mais ça va laisser des traces dans mon calebar !

En effet, cette œuvre vidéoludique tirée d’un comics bien gore de Marc Silvestri compte à ce jour deux épisodes qui constituent ma licence favorite. Parfaitement en adéquation avec ces heures dédiées aux morts, le scénario tourne autour d’une malédiction. Le diable s’est installé dans le cerveau et dans les entrailles du héros, et c’est pour ses 20 ans qu’il va montrer sa force. Parfaite conjonction entre le monde du « Parrain » et celui de « L’exorciste », l’aventure est avant tout riche de l’introspection dans le mental d’un personnage psychologiquement défoncé. La peur est parfaitement combinée avec les pouvoirs conférés par la puissance démoniaque qui le hante et le gameplay de la saga repose sur cette contradiction. Ainsi, télékinésie, tentacules et autres pouvoirs maléfiques sont les atouts utiles pour démanteler le réseau mafieux du clan Franchetti, pour protéger votre dulcinée ainsi que votre famille et pour vous délivrer de cette malédiction.

Sombre, original et doté d’un scénario à la hauteur de la thématique, The Darkness fout les jetons et offre une aventure intrigante au point de vous pousser à surmonter l’angoisse qu’il suscite. Mon passage préféré vous plonge littéralement au cœur de l’enfer peuplé de soldats nazis en quête de rédemption. Une autre scène mémorable vous emmène dans votre ancienne école, hantée par les souvenirs de votre amitié avec votre belle. Jamais une malédiction n’avait été si bien rendue dans un jeu vidéo.

Fort heureusement, The Darkness 2 (lien vers le test) est venu offrir une suite à son ainé et bien que beaucoup de choses aient été reliftées, le titre reste aussi flippant et digne d’intérêt. Les armes et pouvoirs maléfiques ont été remaniés, le style graphique est passé du sombre lisse à du cel-shading plus coloré et plus proche du comics, mais la recette fait toujours mouche. Pour les plus courageux, la fin du générique de ce second opus fait même un joli clin d’œil à l’avenir.

Bref, vous l’aurez compris, ce soir, à l’heure de fermer les rideaux et laisser passer les mauvais esprits vers un autre village, vous me trouverez tapis au fond de ma tanière, frissonnant sous les pixels de la saga The Darkness… Happy Halloween Folks!

Amnesia « le terrifiant »

par Shortcut (PC)

 

C’est le soir d’Halloween, vous regardez ce qu’il y a à la télé et vous tombez sur un film. Un film dont vous connaissez la réputation : celle de foutre les boules au dernier des peureux. Il vous effraie déjà, mais vous avez envie de le voir pour vous mesurer à lui. Pour lui montrer que c’est vous le boss et qu’il ne vous fait pas peur.

Après une demi-heure, vous êtes en sueur et à bout de forces. Le film n’a pas volé sa renommée. Vous serrez les dents et regardez encore la scène suivante et encore la suivante, de plus en plus horrible. Non, ça suffit, vous vous déclarez vaincu. C’est lui le plus fort, OK… Vous rallumez la lumière et partez à la cuisine pour vous faire un chocolat chaud. De la mousse de lait sur les lèvres, vous êtes finalement content de vous. Le film se termine sans vous, mais les sensations valaient le coup et vous avez déjà envie d’en parler autour de vous. Voici donc mon expérience sur Amnesia, le jeu parfait pour Halloween.