Homeland // Saison 3. Episode 6. Still Positive.
Avec la fin de l’épisode précédent, je dois avouer que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec « Still Positive ». Disons que la série nous a emmener sur
tellement de terrains cette saison que pour le moment, je ne sais pas vraiment où la saison semble aller. Alors certes il y a la quête de Saul dans laquelle Carrie va lui être d’une grande aide.
Alexander Cary et Barbara Hall tentent avec cet épisode de faire les choses tranquillement et cela fonctionne plutôt bien là aussi. La série s’éloigne un peu de
ses épisodes précédents pour revenir à ce qui fait de Homeland… Homeland en elle-même. Que cela soit du point de vue de l’histoire ou encore du point de vue des
personnages. Cette saison a tenté de faire quelque chose d’assez intelligent autour des personnages en développant leurs personnalités, leurs problèmes, etc. tout en associant à cela les rouages
de la série d’espionnage avec des agents, des espions, des enquêtes, etc. Le tout fonctionne bien et à mon humble avis, je suis certain qu’il y a de très belles choses à venir par la suite.
L’histoire de Dana par exemple. Cette dernière n’est pas le meilleur personnage de Homeland et son aventure avec Leo était presque devenue ridicule.
C’est dommage car j’ai envie d’apprécier Dana. Cette dernière avait bien débuté la saison dans le 3.02 alors qu’elle commençait à se poser des questions sur elle-même et sur sa famille. Et puis
Leo est entré dans l’histoire, sans pour autant que cela ne soit aussi efficace et pertinent. C’est d’ailleurs Leo la raison pour laquelle l’épisode précédent n’est pas aussi bon que prévu. C’est
en tout cas comme ça que je l’ai ressenti. Mais cette semaine, Dana m’a plu. Le fait qu’elle ne veuille plus être une Brody, attachée à un nom qui est la risée des Etats-Unis et symbole d’un
terroriste (et non plus d’un héros). Je dois avouer que cela nous offre également une belle promiscuité avec le personnage. C’était une bonne idée que de lui faire vivre cet épisode et cette
aventure avec sa mère. Comme un dernier au revoir. Une façon pour Dana de quitter sa famille de la meilleure façon qu’il soit. Je ne sais pas comment la série va évoluer par la suite mais je dois
avouer que Dana a ses hauts et ses bas et cet épisode était un haut pour elle. Par ailleurs, cela me fait penser à Kim Bauer dans 24. J’ai comme l’impression que
Howard Gordon et Alex Gansa ne savent pas du tout se servir des enfants.
Ce que j’aime bien par ailleurs c’est la manière dont le côté espionnage de Homeland tente de reprendre le dessus sur le reste. C’est bien fait et les faces à faces, les
retournements de situation et surtout la fin de l’épisode prouvent à quel point Homeland peut être parfois assez addictive d’un point de vue de sa narration. En tout cas, j’ai
envie de connaître la suite. Je ne pense pas que Homeland ait déjà cherché à nous prouver que tout est simple mais en tout cas, tout cela est assez bien orchestré pour le moment.
Et puis il y a Carrie enceinte. Là par contre j’ai trouvé cette idée complètement bête même si cela permet de rappeler que Carrie et Brody ont eu une aventure ensemble. Disons que j’ai du mal à
comprendre le réel but de mettre Carrie enceinte alors que cette dernière ne peut vraiment pas être enceinte. Vous imaginez déjà Carrie enceinte ? Elle sera tellement ennuyeuse et énervante. En
tout cas, c’est de cette façon que je l’imagine et ce n’est pas très glorieux. Finalement, ce nouvel épisode de Homeland nous prouve à quel point la série sait ce qu’elle veut et
sait ce qu’elle faut. Efficace.
Note : 7.5/10. En bref, on retourne vers la série d’espionnage qu’est et a toujours été Homeland. Bonne nouvelle.