Malavita : tu ne toucheras pas à la Famille

Par Faichelbaum @faichelbaum

Qui ne se souvient pas d’une des règles sacrés imposées par tout Parrain, Don Corleone en tête : on ne doit pas toucher à la Famille. Bien qu’ayant endossé le rôle du Parrain en devenir, joue aujourd’hui avec le feu en violant cette règle. Malavita signifie pègre en italien. C’est aussi le nom du fichier des Blakes dans ce film. C’est surtout le nom donné à ceux qui pourchassent De Niro et sa famille.

Produit par Scorsese, réalisé par Besson, ce film ne fait pas dans la demi-mesure sans pour autant jouer d’un spectale “trop” en tout.

Il faut dire qu’on fait dans l’évidence des rôles :

  • Robert De Niro en mafieux
  • Tommy Lee Jones en agent gouvernemental
  • Michelle Pfeiffer en femme pas très net mais présentant très bien

Alors que nous raconte Malavita ? Déjà que le chien Malavita est trop absent de l’écran. Dommage. On nous présente une famille qui est parfaitement en harmonie au niveau des dérapages, pour autant, le chien … ne nous apporte rien. Dommage, vu son nom. Par contre le film Malavita nous raconte beaucoup de chose sur le repenti De Niro et sa famille qui ont du mal à perdre leurs (mauvaises) habitudes. Après tout, il ne faut jamais manquer de rester à la Famille.

En près de deux heures de séance, le film n’a que peu de réels temps d’arrêt. A la rigueur, il s’agit plus de moment pour nous laisser reprendre notre souffle, tel le torturé que l’on plonge dans la baignoire pour faire avouer ses crimes. Pour le coup, j’ai envie d’avouer mon crime du jour : avoir aimé ce film.

Loin du gros spectacle Hollywoodien, ce film, planté dans un décors de Normandie, respire la vie à la campagne, loin de la folie de la ville, mais surtout de la folie mafieuse. Puis l’on se rappelle qu’une famille, c’est avant tout une réunion de membres, et que dire sur ceux de la famille Blakes !

Certes, le film ne rentrera jamais au panthéon du 7e art comme son aïeul Le Parrain. Pour autant, il est rafraichissant, plus encore que le fût Mafia Blues que l’on sentait poussif et forcé. Là tout semble si naturel pour cette famille. Allez voir cette famille et surtout, souvenez-vous : respectez la Famille !