Le patronat britannique pour le maintien dans l’Union européenne

Publié le 04 novembre 2013 par Copeau @Contrepoints
Brève

Le patronat britannique pour le maintien dans l’Union européenne

Publié Par Contrepoints, le 4 novembre 2013 dans Europe

Le patronat britannique plaide pour le maintien du Royaume-Uni dans une Union européenne réformée, soulignant les avantages économiques de l’adhésion alors que le gouvernement a promis un référendum sur la question.

Selon le directeur général de la confédération patronale CBI, John Cridland, après examen des avantages et inconvénients de l’adhésion à l’Union européenne, le marché unique serait fondamental pour l’avenir des entreprises britanniques. Le Premier ministre conservateur David Cameron a promis en janvier d’organiser, d’ici 2017 s’il est réélu, un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à une Unioin préalablement réformée. Il a pris ses engagements sous la pression de la frange la plus eurosceptique du parti conservateur et des succès du parti d’opposition UKIP, qui milite pour le retrait de l’Union.

La CBI souligne l’importance du maintien dans l’Union pour l’économie britannique, estimant que cette adhésion représente 4 à 5% du PIB annuel du pays, environ €73 à €91 milliards. L’adhésion permet l’accès à un marché de près de 500 millions de personnes et a cimenté la position de Londres comme l’un des tout premiers centres financiers dans le monde. Pour Cridland, le Royaume-Uni est mieux dans une Union réformée qu’en dehors et sans influence, soulignant qu’en dehors de l’Union, le Royaume-Uni devrait tout de même se conformer à nombre de ses règles sans pouvoir autant influencer sur leur élaboration. Un scénario à la norvégienne ou à la suisse qui ne fonctionnerait pas.

Pour le patronat britannique, l’enjeu est de rester dans l’Union, jugée imparfaite sous sa forme actuelle, pour la réformer de l’intérieur dans un sens plus favorable aux entreprises. La CBI demande ainsi le maintien de la clause de non-participation à la directive sur le temps de travail ou encore que la législation sur le travail reste au niveau des États.

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