d'Hector Obalk
Essai - 250 pages
Editions Hazan - novembre 2011
Chacun peut regarder les tableaux. Chacun y voit ce qu'il veut, parfois pas grand-chose. On peut prendre plaisir à s'y plonger pour ressentir, pour comprendre, pour comparer, sans pour autant nécessiter des références culturelles et historiques qui souvent étouffent les descriptions artistiques.Comparer les anatomies selon Rubens ou Rembrandt, les façons d'aborder et de rendre les textures fictives des drapés ou des tableaux non figuratifs, la contrainte de ne pas représenter le physique des hommes comme celui des Dieux, pourquoi des clémentines peintes par Monet en 1881 sont brillantes à l'excès, bénéficiant des premiers éclairages de la fée électricité, le talent de Hopper pour nous rendre claustrophobes devant des espaces gigantesques...
Extrait :
"Moins puissante que la littérature pour raconter une histoire, moins puissante que le cinéma pour montrer le mouvement, moins puissante que l'architecture pour aménager des espaces, moins puissante que la sculpture pour décrire le volume d'une anatomie, la peinture n'a jamais fait que suggérer textures, lumières, espaces, récits, mouvements, corps et visages - avec une faiblesse de moyens proportionnelle à sa puissance d'évocation."
L'avis de mp - Le blog de Muriel Paris
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