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La suite tant attendue de …. Hé non en fait c’est le début de la trilogie qui nous arrive des studios Warner Bros Games et non de Rocksteady qui avait réalisé les deux premiers opus. Entre grosses droites, méchants tyranniques et enquêtes façon Experts Miami, Batman AO vous plonge dans un Gotham fabuleux et plus noir que jamais.
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Premières images et premières impressions : c’est beau, les programmeurs n’ont pas déconné, Gotham est très bien modélisé et les détails des hôtels, banques ou bateaux sont édifiants. Les cinématiques sont aussi bluffantes et prenantes, avec des résurgences des films de Christopher Nolan. Pour le reste les animations sont très fluides et les personnages incroyables de réalisme. L’histoire se passe quelques années avant Batman Arkham Asylum, après les événements tragiques d’Arkham City (no spoil), Warner voulait continuer sur cette série excellente qui s’est très bien écoulée (5 millions le premier volet, 8 pour le second opus). Vous remontez ainsi aux origines de la série, le synopsis est assez simple : Black Mask a engagé des assassins pour tuer le chevalier noir. L’aventure principale se joue environ en une douzaine d’heures en mode normal, vous rencontrerez des ennemis emblématiques de l’homme chauve-souris : le joker, le pingouin ou Bane. L’histoire est très bien ficelée, il y a du suspens à tous les niveaux on ne zappe pas sur FIFA ou GTA avant de l’avoir fini.
Niveau jouabilité c’est très simple on se balade dans un Gotham deux fois plus grand que dans Arkham City. On vole de building en building avec le grappin pour enchainer les missions et trouver les nombreux secrets cachés par des énigmes parfois déroutantes. Pour les combats on peut distinguer deux phases. D’abord les affrontements de rue contre des malfrats plus ou moins armés : battes de baseball, sabres, boucliers du swat, bâtons électriques … l’enchainement entre les ennemis dépend de votre faculté à réaliser des combos. Plus vous frappez vite les fripouilles plus vous finirez rapidement les combats et gagnerez de points. Justement avec ces points vous améliorez Batman, il chope de nouveaux gadgets très sophistiqués allant des classiques comme le batarang sonique aux nouveautés qui consistent à améliorer des outils de base. Petite préférence aux gants électriques qui permettent de butter beaucoup plus vite les méchants. Le brouilleur, la bombe collante et la griffe resteront vos armes les plus belles pour sortir des combats de prédateurs.
C’est sans doute la phase du jeu la plus jouissive. Vous combattez 7-8 gars dans une salle fermée où vous devez les éliminez un par un sans vous faire repérez. Batman bascule entre les gargouilles afin de repérer les meilleures positions pour crucifier des ennemis à l’intelligence artificielle plutôt faible (sauf en difficile où ça devient Guantanamo). Chaque mission se conclue par un combat de boss. Là il y a débat car certains sont vraiment bons comme Firefly, d’autres sont vites lassants comme Deathstroke.
Au final le jeu nous laisse un petit gout amer car il n’y a pas eu de recherche ou d’avancée par rapport à Arkham City. Pour gagner des points facilement, plusieurs options s’offrent à vous : remplir des objectifs du chevalier noir en réalisant des actes du style «Tuer tel nombre d’ennemis avec tel gadget» ou «Arrêtez un crime». Tiens d’ailleurs voici une nouveauté de la série, ces fameux crimes qui se déroulent partout dans la ville et qui consistent à fracasser en masse du gredins. Ils sont beaucoup trop fréquents, toutes les trois minutes un message vous interpelle. Même si vous n’êtes pas obligés de vous y rendre la tentation est toujours très forte. Pour le reste les boitiers de réseaux et les «secrets d’Enigma» seront des solutions fiables pour vite engranger des points. Quelques énigmes peuvent être soulantes car la solution se joue à des détails.
Les missions secondaires se décomposent entre affronter des ennemis de Batman comme le chapelier fou, Bird, le pingouin ou Shiva. Ces phases courtes sont plutôt du repos par rapport à la trame principale. Autre nouveauté : des phases de détectives sur des scènes de crimes à la Horacio Caine. Vous inspectez sur un meurtre en prélevant des indices, des traces de sang etc. Ensuite Alfred bien installé dans la batcave analyse vos preuves et vous indique où trouver le coupable. Ça ne paye pas de mine mais ces phases sont excellentes et bien menées.
Comme tout fan de l’univers de Batman qui se respecte on ne peut être que subjugué devant les nombreuses biographies, artworks et trophées que le jeu nous laisse. On s’abandonne pendant de longues minutes pour en apprendre plus sur les différents persos du jeu, Warner a toujours régalé sur ce plan-là.
Il faut quand même quelques défauts à une telle réussite. Pour commencer, une partie peut s’interrompre 8-9 fois à cause de bugs intempestifs qui bloquaient carrément le jeu. C’est très étonnant surtout que les deux opus précédents fonctionnaient parfaitement. Pour des joueurs exigeants et un peu sur les nerfs c’est le genre de détails qui peut faire partir en vrille un mec. Autre bug, si on se connecte avec un compte Warner cela interrompt le menu pendant 5 minutes avant de reprendre, il est vivement conseillé de passer cette étape qui ne vous donne qu’un costume assez moche et des infos Warner.
Il y a aussi les autres modes du jeu : un multijoueur assez faible avec seulement 4 cartes et de nombreux lags mais on peut espérer une mise à jour pour rebooster tout ça. Les cartes défis consistent à refaire des scènes de l’histoire principale avec des objectifs bien vicieux, ce mode est assez prenant si on veut de l’action pure.
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Au final en tant que fan de l’univers Batman on est bluffé par ce nouveau jeu qui est très prenant avec une formule qui marche toujours entre l’alternance d’exploration et des combats. Si on est perfectionniste, par rapport à Arkham city il n’y a que très peu d’évolutions donc on peut rester sur notre faim. Mais cela reste un régal de parcourir Gotham et de défoncer le Joker. Parce que tous les gamins en ont rêvé, et Warner Bros l’a fait.
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crédit images: JeuxVideos.com
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