Non j'y avais pas pensé… non j'ai pas pensé à enlever les miettes, j'suis désolé je suis pas un manuel moi… pas non plus un intellectuel… c'est facile, ça aide !
Donc Jonathan pointait du doigt au pied de l'animal l'arbre tant recherché le Seva tinctoria ! Celui pour lequel j'avais traversé mer et terre, la haute et la basse Papouasie, la Malaisie, la Mauritanie et plein d'autres pays avec plein de i ! Il était donc là cet arbre mythique avec ses précieuses racines de la clarté celles pour qui j'étais prêt à tout sacrifier… tout et même Jonathan ! Vif et intelligent Jonathan était aussi terriblement gourmand et quand j'ai à mon tour levé le doigt et dit Chocolat ! Chocolat !!! en direction du fauve… il ne s'est pas posé de question, il est parti en courant droit devant en criant Chocolat ! Chocolat !!! J'ai maîtrisé un sanglot et je suis parti à l'attaque de l'arbre.
C'est ainsi, alors que l'autre emplumé de la jungle finissait de grignoter mon Jonathan, que moi j'arrachais du sol les mêmes racines qui rendirent fameux dans le monde botanique Augustin Pyramus de Candolle, j'avais vaincu le mythe ! Le Seva était à moi !
C'était donc un beau jour où la saison ressemblait à la saison, en d'autres termes il pelait d'une sauvagerie à peine supportable… mais la chaleur des cœurs réchauffait les corps, enfin la chaleur des cœurs et le vin chaud et puis les saucisses baignant dans la sauce… et c'est là, en passant devant une épicerie que j'ai entendu vaguement je ne sais plus qui dire… venez… éba… venez ! Et quand je me suis retourné pour demander vous avez entendu vous ? Ce n'est pas un tigre d'Afrique que j'ai vu mais une tripoté d'éléphants d'Australie, l'œil injecté de sang, barrissant d'envie des éba ! éba !!! éructants furieusement éba ! éba !!… et je me suis vu moi sur le trajet du troupeau de ceux qui étaient mes amis !
Et quand couvert de vin chaud moutardé à la saucisse j'ai glapi un y'en a pas un qui m'aiderait à me relever ! toi chouchou et tous m'avez regardé et tout à votre découverte vous m'avez juste dit t'inquiète on en a… t'inquiète, toi tu as juste rajouté avec un grand sourire, Chouchou j'en ai aussi ! A ce moment-là j'ai trouvé que le trottoir était bien bas et le monde bien cruel ! C'est là que je me suis dit… egade le fiée éléphant doit dan les yeux et haut le coeu ! haut le coeu !!!
Cup cake fondant à la vanille sous la neige de seva… seva ! seva !!
Pour les cup cakes : 100g de sucre (vous pouvez utilisez du sucre de canne pour donner un petit gout plus parfumé) – 75g de beurre – 1oeuf – 150g de farine à poudre levante – 1càc d'extrait de vanille – 5cl de lait – 75g de chocolat blanc haché assez fin (vous pouvez laisser des morceaux un poil plus gros).
Pour le joli chapeau : 3ou 4 càs de crème fleurette entière – 1 fève seva – 150g de beurre à température ambiante – 250g de sucre glace Dans un saladier mettez le sucre et le beurre et battez jusqu'à obtenir un mélange homogène et mousseux. Cassez l'œuf dans le saladier et battez de nouveau. Versez ensuite la farine et la vanille et battez encore. Ajoutez enfin le lait et donnez un dernier tour de batteur. Finissez par le chocolat blanc que vous mélangerez cette fois à la cuillère.
Répartissez la pâte dans les moules (si vous en avez utilisez des cagettes en papier). Et mettez au four préchauffé à 175° pendant 20 à 25minutes. Quand ils sont bien cuits
Pour la couverture
Battez ensuite le beurre jusqu'à ce qu'il soit bien mousseux. Ajoutez le sucre glace petit à petit tout en battant, quand tout le sucre est versé insistez bien . Versez enfin la crème au goût de fève, sans les fèves, et battez assez longtemps pour obtenir un ensemble léger et homogène. Laissez refroidir un peu au frais.
Montez sur les cup cakes en faisant joli, joli avec la crème.
Mangez alors vos petits cup cake et découvrez l'indéfinissable saveur de la fève seva ! essayez de demander son goût et vous verrez que la réponse sera différent à chaque fois.
Mais pourquoi, et maintenant direction l'Asie voi le fié lion de là-ba… est-ce que je vous raconte ça…