Dans ce second livre, on retrouve Héraclès heureux, marié à Mégara et père de famille. Les combats et travaux qui l’ont rendus célèbre font maintenant partie de son passé. Mais Héra ne l’entend pas de cette oreille. Toujours accrochée à sa haine et à sa jalousie, elle est prête à tout pour anéantir Héraclès. Une nuit alors qu’il dort, elle lui fait croire que sa maison est attaquée par des monstres. Naturellement, pour protéger sa famille il s’empresse de les tuer ; seulement quand il reprend ses esprits, il s’aperçoit que c’est en réalité sa famille qu’il a massacré.
Dans ce livre, Héraclès n’est plus un jeune apprenti héros plein de fougue que nous avons découvert dans Le Héros, Livre 01, c’est à présent un homme mûr, rongé par la culpabilité et le désespoir. David Rubín développe ici la psychologie de son personnage qui cherche à se reconstruire au travers des nouvelles épreuves que les dieux mettent sur son chemin. L’univers dans lequel il évolue est donc plus sombre et plus périlleux.
L’auteur réutilise le mélange mythologie-technologie de manière toute aussi efficace que pour le premier tome, confirmant son attrait pour l’univers des super-héros. Il permet une fois de plus à ses lecteurs de porter un nouveau regard sur le mythe d’Hercule.