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Traitement naturel du diabète de type II, Résumé.

Publié le 04 novembre 2013 par Reflexenature

Ceci n’est pas vraiment un nouvel article mais la reproduction de ma réponse à un lecteur.
Il vous évitera d’aller chercher parmi tous les commentaires pour obtenir la réponse à vos questions concernant le Diabète de type 2.

D’où vient le diabète ?
La modification de nos habitudes alimentaires et de notre mode de vie, en quelques décennies seulement, est à l’origine de la progression fulgurante du diabète dans les pays développés. Nous n’avons pas assez d’activité physique et mangeons trop de sucres rapides et notre organisme n’arrive plus à le gérer. Mais vous pouvez l’aider.

1. Éliminer les aliments à index glycémique élevé :

L’alcool ainsi que tous les aliments fabriqués à partir de farines raffinées et contenant du sucre sont rapidement absorbés par l’organisme créant une augmentation du taux de glucose sanguin. Le corps sécrète alors de l’insuline pour gérer ce glucose. À la longue, ces montées et descentes en dent de scie du taux de sucre dans le sang entrainent une résistance à l’insuline et de l’inflammation chronique. Pour contrer cet effet, pensez plutôt à manger plus de légumes verts et colorés ainsi que des aliments contenant de bons gras (petits poissons, noix et graines biologiques) qui aident à garder un taux de glucose sanguin plus stable et par le fait même à rééquilibrer la glycémie.

2. Faire de l’exercice :

De plus en plus d’études scientifiques rapportent les bienfaits de l’exercice sur la diminution de la résistance à l’insuline et l’inflammation chronique. L’essentiel pour obtenir des résultats intéressants est la régularité : il vaut mieux 20 à 30 minutes chaque jour que quatre à cinq heures le week-end.

3. Éliminer l’inflammation chronique de la muqueuse intestinale :

Le gluten et les produits laitiers ont tendance à causer de l’inflammation dans l’intestin. Cette inflammation chronique peut augmenter la résistance à l’insuline et les désordres glycémiques ou créer une réponse immunitaire entrainant à long terme de l’inflammation chronique systémique (cancer, maladies cardiovasculaires, etc.)

4. Améliorer sa gestion du stress :
Le stress chronique, en permettant une sécrétion trop fréquente de cortisol, va augmenter l’inflammation chronique ainsi que la résistance à l’insuline. Une des façons les plus simple de diminuer cette sécrétion est la respiration abdominale (respiration par le ventre comme les bébés).
En effet, en gonflant l’abdomen à l’inspiration, le diaphragme descend et provoque une réaction automatique permettant la détente et donc une sécrétion de cortisol diminuée.
Quand vous vous sentez tendu prenez l’habitude de faire sept à dix respirations abdominales (quand vous êtes en colère, ça marche aussi très bien !).
Plus cette façon de respirer devient fréquente, plus les bénéfices seront grand sur l’inflammation et la glycémie, mais aussi sur votre bien-être général.

5. Utiliser les plantes :

Elles ont la propriété d’aider l’organisme à gérer les pics ou les chutes de glycémie sans pour autant mobiliser systématiquement le pancréas.
Les deux plus connues sont sans aucun doute l’ail et l’oignon.
Pour l’oignon, la meilleure forme la plus simple est sans doute la teinture-mère à raison de trois prises de 50 gouttes par jour au début de chaque repas.
Des capsules d’extraits d’ail sont aussi proposées pour ses nombreuses vertus, entre autres celles de favoriser une baisse de la glycémie.

Le gymnéma (Gymnema sylvestris) a fait l’objet de nombreuses recherches ces dernières années. Utilisé en médecine populaire indienne, pour faire face aux envies irrépressibles de sucre, on s’est aperçu que cette plante soignait le diabète, en agissait sur l’activité pancréatique (on a prouvé qu’il pouvait régénérer les Ilots de Langerhans).
Le gymnéma (souvent prescrit, à tort, pour des régimes amincissants) possède en effet la faculté de perturber la perception sucrée au point de dégoûter un grand amateur de petits gâteaux de son dessert favori pour plusieurs heures.

Une autre plante fort appréciée en phytothérapie est la myrtille.
En effet, on trouve dans la feuille de myrtille une intéressante proportion de chrome (dit Chrome FTG).
Cet oligo-élément est indispensable dans les chaînes enzymatiques du pancréas et sa carence peut favoriser, compliquer ou accélérer une fragilité du pancréas. La myrtille possède d’autres éléments moléculaires qui agissent en synergie avec le chrome.
Elle agit sur l’intestin et le système circulatoire, possède des actions antiseptiques et fortifiantes.

6. Favoriser aussi les aliments suivants :

6.1 Le haricot vert. Le haricot vert est riche en fibres et en protéines avec une assez bonne quantité de sucres à la fois complexes et lents. L’indice glycémique est de 30. Les diététiciens recommandent fortement aux diabétiques de consommer des haricots verts pour faire baisser la glycémie.

6.2 Le chou de Bruxelles. Une tasse de choux de Bruxelles contient plus de 4 grammes de fibres. Le chou de Bruxelles contient en quantité appréciable de l’acide alpha lipoïque (AAL) ou acide thioctique, un puissant antioxydant soufré capable selon certaines études de faire baisser le taux de sucre dans le sang en jouant un rôle important dans la production d’énergie. Aux États-Unis le Dr Burt Berkson (un pionnier dans les recherches sur le l’acide alpha lipoïque depuis 1977), le recommande entre autres pour le traitement du diabète de type II ou diabète non insulinodépendant.

6.3 La laitue. La laitue possède 3 avantages. Premièrement, elle est riche en fibres (de 15 à 30% selon la variété de laitue). La laitue romaine et la laitue frisée sont celles qui en contiennent le plus. Deuxièmement, la laitue contribue à faire diminuer le taux de cholestérol sanguin et aide les diabétiques à prévenir des risques de maladies cardiovasculaires. Troisièmement, la laitue contient seulement 3% de glucides. C’est donc un aliment idéal pour toutes les personnes souffrant du diabète de type II ou non insulinodépendant (DNID).

6.4 Les tomates. La tomate est un fruit qui a l’avantage de contenir une assez bonne quantité de chrome (5 mcg pour 100 g). Le chrome (Cr3+) est un oligo-élément essentiel qui joue un rôle fondamental dans le métabolisme du glucose et des graisses. Il faut savoir que le pancréas des diabétiques de type II peut selon les cas produire suffisamment d’insuline mais c’est une résistance à l’action de l’insuline de la part des cellules qui empêche une bonne utilisation du glucose au niveau des tissus et occasionne une hyperglycémie. Selon certaines études, le chrome permet d’augmenter le nombre de récepteurs de l’insuline et potentialise aussi son action. Le chrome améliore donc le contrôle de la glycémie.

En dehors du régime à base de sucres lents (légumes, fruits et légumineuses) et de fibres, il est conseillé de boire en dehors des repas de l’extrait de myrtiller (vaccinium myrtillus) ou de manger des myrtilles (en saison).
Le myrtiller contient de puissants antioxydants (en particulier, des anthocyanosides) qui ont la propriété de protéger les petits vaisseaux sanguins de l’action destructrice d’une hyperglycémie. De plus, le myrtilller agit contre le diabète en facilitant l’assimilation des sucres au niveau des cellules musculaires.

Et enfin :
La naturopathie considère important que les diabétiques consomment une grande quantité de flavonoïdes pour leur effet antioxydant, sous forme alimentaire (présents majoritairement dans les fruits et les légumes, et en quantité plus importante dans les petits fruits, l’artichaut, l’oignon, l’asperge, le chou rouge et les épinards) ou par la prise de suppléments.


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