Hello sweeties!
Le jean est évidemment une pièce de mode incontournable, que l'on voit souvent dans les magazines. Lesquels n'hésitent pas à lui consacrer un numéro ou tout du moins une série mode à l'occasion. Grazia n'échappe pas à la règle mais, ici, c'est tout le magazine qui nous parle de la célèbre Toile de Nîmes ; tous les articles ont un lien avec elle. Le jean est vraiment disséqué, analysé sous toutes les coutures, que ce soit en mode, en beauté, au travers des stars ou encore quand il est question de faits de société. Et, mine de rien, ça m'a plu :)
Commençons par les stars!
Covergirl cette semaine, la jolie Clémence Poésy est l'égérie de ce numéro collector! Elle est à l'affiche de la nouvelle série franco anglaise, Tunnel, mais aussi sur les planches avec la pièce Je Danse Toujours, mis en scène par son papa et dans laquelle elle interprète, seule en scène, une amoureuse des années 40 qui attend son bien aimé. Elle a également passé plusieurs mois à Broadway pour incarner Roxane dans Cyrano de Bergerac! Le lien avec le jean? La belle, qui cultive un look simple et naturel, adore cette pièce et elle a eu le droit de porter son jean noir Acne personnel et fétiche sur le tournage de Tunnel par exemple! Dans le test "psy", elle nous confie qu'elle adore ses amis et ne conçoit pas une vie sans amitié, qu'elle fait très bien les pâtes à la tomate , qu'elle aimerait arrêter de stresser pour un rien comme une simple phrase qu'elle a pu dire et que New York est une ville qu'elle adore et qu'elle n'aime pas quitter :)
Grazia a également consacré une page à Lou Reed, mort la semaine dernière. Le journaliste nous apprend que l'interprète de Sunday Morning ou A Walk on the Wild Side, membre du Velvet Underground, était quelqu'un de profondément rock, addict aux drogues et assez sombre et désagréable. Cette figure de proue de l'underground pensait , quand il était jeune, qu'il était gay au grand dam de ses parents qui ont essayé de le "soigner" par électrochocs : en fait, il aimait juste s'habiller en femme! Il a également expérimenté de nouvelles choses musicales, comme avec son album bruitiste Metal Music Mahcine, et s'est investi aux côté d'Amnesty International, quand il ne lisait pas des textes d'Edgar Poe au théâtre. Au final, le journaliste nous dit que Lou Reed n'en finira pas d'hanter les rues de New York et qu'il a donné toute sa beauté à la noirceur :)
Pour ce numéro spécial jean, on retrouve également Cara Delevigne, égérie de Pepe Jeans, griffe qui fête cette année ses 40 ans! La jeune top nous confie qu'elle est contente de succéder à Sienna Miller et Alexa Chung qui sont de grandes amies à elle, qu'elle adore les jeans en cuir de cette collection et que les chemises en jean feront partie des basiques de la saison. De même, la marque est née dans le quartier londonnien de Portobello, qui est un endroit qu'elle apprécie particulièrement et dans lequel elle a passé de bons moments plus jeune :)
Enfin, j'ai appris qu' André Manoukian était un afficionado du jean! :) Il explique qu'il ne les lave pas très souvent et que certains de ses jeans ont plus de 15 ans! Il pense que les filles peuvent se permettre les jeans troués et que James Dean était l'icône de cette pièce de mode. Les shorts en jean sont également prohibés sur les garçons pour lui et le slim n'est possible qu'avec une belle banane sur la tête ;) Pour conclure, il aime bien dégainer des choses de ses poches, qui sont malheureusement bien souvent trop petites ^^
Continuons avec la beauté!
En effet, Grazia a consacré tout un dossier à la beauté en jean, selon quel look vous avez envie d'adopter :) Ainsi, si vous vous sentez d'humeur Sexy, osez le khôl sur les yeux et le rouge qui claque sur les lèvres mais avec une manucure nude ; pour le week end, un maquillage léger et lumineux suffira, avec, pourquoi pas, une petite tresse sixties. Au bureau par contre, le teint parfait est de rigueur, avec des sourcils soignés et un brushing impeccable. Le tout est accompagné de conseils et d'une sélection shopping!
En termes de mode proprement dit, on retrouve un article de témoignages avec les habitudes de la rédaction en termes de jean. Certaines le veulent absolument noir et un noir qui le restera quand d'autres le cherchent brut, sans aucun effet de vieillissement visible. Les ourlets, cousus ou simplement roulottés, font partie des fixettes de pas mal des journalistes interrogées! Et si certaines ont la fâcheuse tendance à le laver à trop haute température, lui donnant une texture cartonnée, d'autres aiment les trouer aux genoux pour leur donner un aspect grunge. Et vous?
Terminons avec les faits de société!
Un article est d'abord consacré au jean en politique: et oui, porter un jean quand on est candidat à la Présidentielle, Président ou encore ministre, ce n'est pas anodin. Ainsi, quand Nicolas Sarkozy pose en "gardian camarguais" lors de la campagne de 2007, il veut se donner un côté John Wayne et miser sur le fantasme américain ; ses ministres, notamment femmes, comme Rachida Dati, l'ont également porté pour suggérer un côté homme/femme d'action et moderne. Cécile Duflot a également tenté le coup, pour miser sur le côté "travailleur" : manqué, cela a provoqué un tollé, car le denim n'a pas sa place en politique d'après les députés du Parlement! Aux Etats Unis, par contre, le jean passe mieux, ainsi qu'en Allemagne. Qu'en pensez-vous? Ca vous choque un homme ou un femme politique en jean? Pensez-vous que cela décrédibilise le pouvoir?
Grazia nous fait également faire le tour du monde des pays qui n'aiment pas le jean. Et ce sont souvent les mêmes qui ne respectent pas le droit des femmes et qui leur interdisent donc d'en porter! Une Soudanaise a par exemple dû subir 40 coups de fouet pour avoir oser sortir ainsi dans la rue : son statut de parlementaire à l'ONU aurait pu l'empêcher d'avoir à en passer par là, mais pour défendre la cause des femmes et médiatiser l'affaire, elle s'est en quelque sorte sacrifiée.Dans la province d'Aceh, en Indonésie, les femmes "contrevenantes" se verront remettre une jupe longue et confisquer l'objet du délit ; en Inde, une amende leur est imposée. En Australie par contre, une affaire de viol a permis à l'agresseur d'être relaxé, la victime portant un slim ce jour là, "ne pouvant être retiré sans le consentement" de la plaignante pour les juges. Comme quoi, jean et féminité, jean et féminisme, jean et droits des femmes sont intimement liés...
On peut ensuite consulter les chiffres du denim, qui nous apprennent par exemple qu'il faut 1,30m pour faire un jean 5 poches, que près de 2 milliards de jeans sont fabriqués par an, qu'en moyenne, 1 habitant du monde a 7 jeans en sa possession, que c'est en 1996 que les femmes ont eu autant de jeans que les hommes et enfin, que le jean le plus cher du monde vaut pas moins que 250 000 euros et est tout troué!
La rédaction nous donne ensuite une leçon de sociologie du jean, grâce à un entretien avec l'anthropologue Daniel Miller. Il nous explique que le premier jean a été inventé à Gênes puis importé aux Etats Unis pour devenir la tenue des esclaves, qui lui ont donné son nom, jean ; mais le premier jean comme celui que l'on connait de nos jours a été breveté par Levi Strauss en 1870. Dans les années 50, c'est un vêtement de protestation porté plus tard par les hippies. C'est dans les années 70 qu'il se démocratise et qu'il est porté par les jeunes et les plus anciens ; il est si démocratique qu'il ne dit rien sur les origines sociales ou géographiques des migrants par exemple. Le spécialiste nous dit même qu'il "échappe à la notion de genre", étant porté par les deux sexes.
Grazia nous présente plus loin, "L'Homme qui valait 12 000 jeans": il s'agit d'un collectionneur plus que passionné, dénommé Ruedi Karrer. Il est suisse et c'est une véritable encyclopédie du jean! Il possède des modèles de toutes les marques, mais pour lui, chacun a son histoire, révélée par son délavage, sa patine, et les décolorations provoquées par le frottement des objets dans les poches par exemple. Reconnu comme un expert dans son domaine, les blogueurs parlent de lui et même la police fait parfois appel à son expertise. Sa passion lui a coûté 30 000 euros par an mais pour lui, chaque jean doit être "sauvé" et échapper à la poubelle ; il les considère également comme ses enfants. Pour dénicher ses trouvailles, il observe les gens dans la rue et leur donne des flyers avec ses coordonnées afin que les propriétaires de ces "trésors" le contactent une fois qu'ils voudront se débarrasser de leur jean. Pour lui, un jean ne doit JAMAIS être lavé et doit avec le temps, s'user et arborer une jolie couleur bleue verte ; et pour lutter contre la transpiration, par exemple, il les prend une taille au dessus. Vous trouvez ça dégueu? Sachez que les scientifiques ont démontré qu'"un jean porté tous les jours pendant 15 mois contient autant de bactéries qu'un jean porté une journée." Etonnant, hein? En tout cas, ce gars est passionné et un peu fou, un vrai personnage!
Pour conclure, Graziella nous raconte des bouts de vie au travers de ses jeans. On saura comment elle a essayé de convaincre sa maman de porter des jeans troués, comment elle a voulu initier sa soeur au taille basse, expliquer à sa meilleure amie qu'un jean doit être brut et non lavé ou encore comment elle tente d'expliquer à sa boss que oui, enfiler (ou plutôt ne pas arriver à enfiler) un slim peut être une cause de retard! Et c'est assez rigolo, comme toujours :)
Sélection shopping!Salopette en coton, New Look, 30 eurosMontre à pois en coton et en cuir, Komono, 65 euros
Jolies photos!
Ce billet est terminé! Et vous, quel est votre avis quand à ce numéro de Grazia?
Des bisous!