Difficile de suivre une partie de hockey subaquatique sans se mouiller. Si la retransmission des championnats importants se fait généralement sur grand écran, grâce à des caméras aquatiques, il n’est pas rare que certains spectateurs se jettent à l’eau, munis, à l’instar des joueurs, d’un masque et d’un tuba, pour suivre le jeu. Car dans cette discipline, tout se passe au fond de la piscine.
Pendant deux mi-temps de quinze minutes, deux équipes composées chacune de six joueurs doivent faire rentrer sous l’eau un palet de 1,3 kg dans le but du camp adverse en utilisant une crosse spécifique.
Sous le regard de trois arbitres, deux subaquatiques et un hors de l’eau, les joueurs alternent les phases de jeu sous l’eau et à la surface pour récupérer leur souffle. En cas de fatigue, ils peuvent faire appel à un des quatre remplaçants de leur équipe
Pratiquée dans une trentaine de pays, elle a vu le jour en octobre 1954 dans le sud de l’Angleterre grâce à un certain Alan Blake
Il faudra attendre le début des années 1980 pour que les différentes fédérations dans le monde s’accordent sur le visage à donner à ce sport. Afin de gagner en vitesse et en maniabilité, les bouteilles de plongée deviennent interdites et la taille des crosses est réduite.
Depuis cette date, un championnat du monde est disputé tous les deux ans et a déjà été remporté quatre fois par les Français (1998 2007, 2008 et 2009). Car si, dans l’hémisphère Sud, le hockey subaquatique est largement représenté par les pays anglo-saxons (Australie, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande), dans l’hémisphère Nord, la France fait partie, avec l’Angleterre, des nations phares.
La belgique a accueilli en 1991 à Charleroi les champions d’Europe.
A quant une équipe digne des Red Lions ?