Ouessantines

de Weber et Nicoby
Bande dessinée - 90 pages
Editions Vents d'Ouest - mai 2013

Soizic démarre une nouvelle vie, contre l'avis de sa mère, et envers l'accueil glacial des îliens : ouvrir une maison d'hôte à Ouesssant. Tout est presque prêt, mais l'aide est rare et l'hospitalité est inexistante. Tout juste des ragots de méfiance, et la rumeur qu'elle ouvre un lupanar pour touristes. Marie est la seule qui lui adresse la parole. Et quand on la retrouve quelques jours plus tard, pendue chez elle, et que Soizic est contactée par le notaire... Ce n'est alors que le début des jalousies et des méchancetés. Heureusement qu'elle est bien têtue...

Une histoire d'intégration difficile, et de mystère autour de la vie d'une suicidée. Les Ouessantines réservent des secrets du passé, dans cette île du bout du monde où la vie fût autrefois encore plus rude avec elles. Une petite histoire agréable à lire, avec ses dessins simples mais ses couleurs vivifiantes ou ternes. Les visages ont cependant souvent une expression trop marquée, un peu maladroite. Bande dessinée divertissante qui donne un bon bol d'air marin.
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