Mercredi midi, je me suis rendu à Liège pour découvrir un enregistrement d’une Blind Audition de la saison 3 de The Voice Belgique. 12 candidats ont défilé devant nous et devant les coaches. Lors de la conférence de presse qui a suivi l’enregistrement, une journaliste a posé la question de savoir pourquoi les coaches étaient si gentils. Elle avait l’impression – à juste titre, impression partagée – que les coaches étaient très softs et très en retenue. Les coaches ont répondu qu’ils n’avaient pas cette impression mais qu’ils sont des coaches et non un jury. Ils ne sont donc pas là pour juger mais pour aider. On est donc loin des phrases assassines à la Maurane. Cela me fait penser à la question : peut-on tout dire en public ?
Jeudi, Axel Deroeck publie un article sur un groupe Facebook dont le jeu est de découvrir si la photo publiée provient de Charleroi ou du Kosovo ! Si l’on peut trouver cela drôle, je m’empresse de contacter le rédacteur pour lui dire que je trouve cela raciste et mal convenu de se moquer publiquement d’une ville et d’un peuple. Nous convenons de retirer cette information du site misteremma.com.
Le lendemain, ce sera au tour de la journaliste Natacha Polony de publier un tweet dans lequel elle indique les mots suivants : Leonarda de retour en France pour la fashionweek… La journaliste ajoute une photo à son tweet sur lequel l’internaute peut découvrir une vieille dame habillée d’une robe Givenchy. La dame ressemble plus à une rom sans le sou qu’à une fashionista. Là encore, on peut trouver cela drôle mais peut on s’attaquer à une personne, à une culture, à un peuple de manière publique sans complexe !? La question est toujours la même : peut-on rire de tout ?
En tout cas, il y en a qui n’ont peur de rien et ça leur réussit. Les scénaristes de la série Les Mystères de l’Amour ont eu le nez fin en mettant Nicolas et José dans le même lit. Cette info est certainement le plus gros buzz de cette semaine tant elle perturbe les fans d’Hélène et les Garçons.
Copyright : le fond qui a servi à la photo montage de la cover de cet article provient du Twitter de Laurène Daycard, alias Antimode sur L’Express.fr. La photo a été prise au Kosovo.