Il y a un an à peine, Eike Batista était l'un des hommes les plus riches du monde. Une fortune, estimée à 35 milliards de dollars. Aujourd'hui, selon les calculs de Forbes, il ne lui reste que 900 millions, le pauvre. Eike Batista attribue son déclin aux... astres. Donc en plus d'avoir été un entrepreneur de génie, il est un peu con-con le mec !
Quand cessera t'on d'accepter que des hommes puissent posséder des milliards et le pouvoir qui va avec ?
Courrier International fait sa une sur le pire des monde en nous parlant de ces entreprises du net qui ont créer des milliardaires prétentieux et peu soucieux du bien de l'humanité. C'est bien de brocarder les politiciens qui se foutent des millions dans les fouilles, mais il ne faudrait il pas aussi s'occuper de ces entrepreneurs qui accumulent des milliards ?
Edito de Courrier International, intitulé
Le côté obscur de la Silicon Valley
Longtemps elle nous a fait rêver avec ses garages, ses start-up, ses petits génies, son jargon geek et son côté cool. C’était la nouvelle frontière américaine, capable d’inventer des gadgets planétaires. Facebook, Twitter, Google : on s’aperçoit aujourd’hui que ces fabricants d’amis à la chaîne ne sont pas nécessairement vos vrais amis. Car ces marques, qui font la pluie et le beau temps sur les réseaux sociaux, se sont transformées en aspirateurs de données personnelles, qu’elles transforment aussitôt en paquets de dollars. Voilà ce qu’est devenu l’eldorado du high-tech : une machine folle, dotée, certes, d’une avance technologique démesurée, mais avec l’ambition “orwellienne” de voir la science prendre le contrôle sur l’intelligence humaine. Récemment, lors d’une conférence consacrée à l’avenir, un gourou startupien a proposé aux entrepreneurs de la Silicon Valley de faire sécession. Quitter les Etats-Unis, ce pays bureaucratique et si désuet, pour créer une nouvelle société, guidée par la technologie. Encore un illuminé qui devrait rejoindre le mouvement du Tea Party ? Sans doute, mais le côté obscur de la Silicon Valley a depuis belle lurette traversé les océans. Il y a quelques jours, en plein scandale des écoutes de la NSA, les lobbyistes des géants du Net sont même parvenus à convaincre les dirigeants européens de repousser à 2015 leur nouvelle réglementation sur les données personnelles. Une preuve supplémentaire de leur suprématie.