Bonsoir!
Je suis heureuse de vous parler, une nouvelle fois (souvenez-vous: ici et là), de la créatrice Sandrine Philippe et de sa collection printemps-été 2014.
Toujours fidèle à son univers personnel onirique et quasi-fantastique, la créatrice a poussé encore plus loin son travail sur le textile qui dessine des silhouettes masculines et féminines dignes d'un conte sombre et mystérieux.
Lors de la présentation de sa collection, la créatrice en a profité pour nous faire découvrir, comme à son habitude, des pièces uniques "couture" dans un univers déglingué, post-apocalyptique, comme une version poétique de Mad Max....Un monde théâtral symbolisé par la déconstruction et l'usure.
Les matières sont déchirées, brûlées, séparées, rassemblées, la créatrice s'amuse à redéfinir un nouveau vocabulaire textile qui lui est propre.
C'est le temps qui passe: une vanité symbolisée par la mode.
Le prêt à porter joue des mêmes inspirations. Elles célèbrent le romantisme et l'image d'une femme multiple: forte et fragile, sombre et lumineuse, sensuelle et masculine.
Le travail artisanal derrière les créations est clairement palpable: textiles uniques, coupes innovantes, asymétries telles des patchworks, des coloris passés...
On a retrouvé l'esthétique arachnéenne des silhouettes féminines des collections passées avec des toiles dévorant le corps, des robes qui jouent avec la lumière et des plissés qui structurent ou retravaillent les contours du corps.
Il règne une belle légèreté dans les pièces qui créent des contrastes intéressants: minimalisme vs théâtralisation, masculin vs féminin, géométrique vs éthéré...On vous le disait: la femme Sandrine Philippe n'est pas unique. La créatrice ne vous impose jamais sa vision, son univers, à vous de choisir, d'assembler et de constituer votre propre identité.
Encore un fois: on aime!
Retrouvez la au 6 rue Hérold, 75001 Paris et découvrez son site: http://sandrinephilippe.com/
Bises!