Trèfle incarnat (trifolium incarnatum), Montvendre, Drôme, le 3 mai 2008
Le hasard des reportages, quel beau métier je fais, m'a conduit la semaine dernière dans une toute nouvelle librairie à Grenoble, les Modernes. En farfouillant dans les rayons à l'étage, je suis tombé sur ça : "J'ai ce que j'ai donné", un recueil de lettres de Jean Giono écrites dès l'âge de 5 ans et jusqu'au jour de sa mort, exhumées et annotées par sa fille Sylvie. Les quelques pages parcourues ce week-end ont confirmé mon attachement à cet auteur. La musique gaie de ses mots, ses phrases pliées de malice et l'immense humanisme qui s'en dégage, on les retrouve intacts dans les lettres qu'il adressait à ses parents, sa famille et ses amis.
J'ai noté plein de noms de villages et de hameaux cités dans ses lettres : là où il a aimé, là où il a écrit, là où ses amis l'attendaient. Je sais depuis à peine un an qu'Aubignane n'existe pas, mais j'ai bon espoir de découvrir d'un peu plus près quelques bornes millaires du long chemin de sa vie, entre Banon, Forcalquier et Valensole. Vivement jeudi !