Si vous êtes au Pitchfork Festival de Paris ce week-end, montez au marché des créateurs. C’est ici que hier soir, entre le très bon live de Darkside et la comédie musicale de The Knife, j’ai découvert les tee-shirts et les tote bags d’Amélie Lallemand. Forcément, même de loin, il serait dur de ne pas remarquer les images porno qu’elle détourne sur ses pièces. Détourne comment ? En ajoutant des éléments de broderie pour cacher les parties génitales, même si, elle le dit elle même « tout le monde sait très bien ce qu’il y a dessous ». Quand ton inconscient parle… C’est suite à ses études aux beaux-arts et ses recherches sur la perception féminine de son propre corps que lui vient l’idée de mélanger ce qu’elle appelle « un nouveau média » – la pornographie en libre accès sur le web – à un « ancien média » – les pièces de broderie comme les faisaient nos aïeules. Un mélange détonant.
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