Titre original : The woman in white
Éditeur : Phébus Libretto
1ère édition : 1860
Nb de pages : 554
Lu : mai 2007
Ma note :
Quatrième de couverture :
Les Français avaient oublié ce roman, ancêtre de tous les thrillers, qui fascinait Borges et rendit jaloux Dickens (roman publié ici pour la première fois en version intégrale). Il nous révèle une sorte de " Hitchcock de la littérature " : suspens, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances - rien n'y manque. Pourtant le chef-d'oeuvre de Collins n'a jamais cessé d'être dans les pays anglo-saxons un succès populaire : l'un des plus sûrs moyens, en tout cas, d'empêcher l'innocent lecteur de dormir.
Mon avis :
Je pensais mettre une semaine au moins pour lire ce pavé à l'écriture minuscule, que nenni !
J'ai dévoré cette brique de 554 pages ! Le style de Wilkie Collins est tout simplement délicieux, on plonge dans une autre époque, on redécouvre les moeurs d'une Angleterre victorienne passablement arriérée. Si l'histoire parait de prime abord assez simpliste, l'intrigue est habilement mise en place, le suspens et l'action prennent leur temps, les événements suivent leur cours à leur rythme. L'histoire est racontée par différents personnages et chacun a sa propre manière et son propre style. La noirceur du roman réside dans la psychologie des personnages et de la mentalité de l'époque. La perversité des relations humaines est illustrée à merveille par Collins. Le dénouement est certes prévisible mais c'est le déroulement des faits qui m'émerveille, plus que la solution de l'intrigue elle-même.
J'avais bien aimé Voie sans issue, écrit avec Charles Dickens, mais j'ai adoré La Dame en blanc.
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