Carole Bianic en ITV

Vendredi dernier, France 2 a diffusé les 2 premiers épisodes de l’une de ses nouvelles séries policières j’ai nommé Chérif.

Entre le dynamisme de la série, le casting, la réalisation et le mélange entre enquête et humour, nous avons été séduits rapidement. Il n’en fallait pas plus pour nous donner envie de poser des questions à l’un des membres de l’équipe.

Carole Bianic, qui incarne le Capitaine de police Adeline Briard, a accepté immédiatement notre demande, et nous avons pu évoquer cette série hier matin autour d’un café.

Un entretien à lire ci-dessous.

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Bonjour Carole,

Vous êtes l’héroïne de la nouvelle série de France 2 Chérif, diffusée depuis vendredi dernier, pouvez-vous nous parler un peu de votre arrivée sur ce projet ?

Est-ce que vous voulez les 15 derniers jours ou tout depuis le début ? (Rires) Quand on en arrive à un projet comme ça, c’est aussi toutes les années passées qui comptent quelque part et qui font qu’on n’en est pas là pour rien. Pour cette série, ça s’est passé le plus simplement du monde. J’ai entendu parler du projet, j’en ai parlé à mon agent et je lui ai demandé de passer cette audition. J’ai reçu les premiers textes qui m’ont passionnés et fait rire alors que c’est compliqué de rire toute seule. J’ai passé la première étape avec, à priori, succès et ensuite on a été quelques comédiennes a être sélectionnés pour repasser des essais avec les potentiels Kader Chérif, pour ensuite créer le duo. Il y a eu des essais, des échanges, et, effectivement, quand on joue avec plusieurs personnes on sent qu’il se passe plus de choses avec l’une ou l’autre et ça se voit tout de suite à l’écran.

Qu’est ce qui vous a plut dans l’histoire ou dans votre personnage quand vous avez découvert la série ?

D’abord ça a été l’histoire. Quand je lis quelque chose, j’essaye de voir si l’histoire m’amène quelque part et me plait avant de voir le personnage. Je n’ai eu que le premier épisode à lire et j’ai tout de suite accroché avec l’interpellation en me disant « ouah c’est quand même osé ». On amène la série de manière très forte, les créateurs ont osé et ça m’a fait rire. J’ai adoré ce côté policier avec de l’humour. Et j’ai aimé mon personnage car il était déjà bien caractérisé et j’ai pensé que ça devait être génial à jouer car c’est beaucoup dans la retenue et à faire passer des petites choses mais sans vouloir les montrer.

Avez-vous apporté quelques idées à cette Adeline ?

On dit souvent qu’on rentre dans la peau d’un personnage mais c’est l’inverse en fait. Le personnage n’a pas de peau et c’est nous qui nous l’approprions donc on part toujours de soi pour inventer le personnage. Ca aurait été quelqu’un d’autre, Adeline n’aurait pas été la même. J’ai apporté beaucoup de moi dans des petits gestes et dans une certaine diction.

C’est une série policière, comme on l’évoquait, avez-vous suivi un entrainement particulier ?

Oui, on est allés faire des séances de tir avec un ancien tireur d’élite de la police. On a vraiment tiré à balles réelles et il nous a bien appris à tenir le pistolet comme il faut. Et après on a fait des séances de ce qu’on appelle GTPI (Gestes et Techniques Professionnels d’Intervention NDLR), ce sont des mouvements dans l’espace pour savoir se déplacer avec une arme à la main, et réagir en fonction de comment on se situe avec l’ennemi en face.

Et il y avait des conseillers sur le tournage ?

Oui il y avait des personnes de la BAC qui étaient là, et dans la figuration on a fait appel à des vrais policiers donc si on a besoin on va les voir et on leur demande des petits conseils. Ce n’est pas toujours évident de courir comme on me l‘avais appris avec des talons.

Cette première saison a été tournée en deux parties, est-ce que cela a été un peu déstabilisant ?

Pas vraiment car à la fin de la première session on étaient bien fatigués et on a eu vraiment besoin de se reposer, et physiquement et mentalement. Il y a certaines séries qui enchainent toute la saison, mais là c’est vrai qu’on a tellement tout donné comme c’est une création de série, ça nous a fait du bien de se dire qu’on allait pouvoir un peu se reposer pendant 1 mois. Et après, on attendait que ça le retour pour la partie suivante.

C’est votre premier rôle principal, comment le vivez-vous ?

Pour moi c’est, je ne vais pas dire inespéré car je n’ai jamais cessé d’y croire, mais quand ça vous arrive vous vous dîtes « ah enfin » et aussi « ca va ce n’est pas trop tard non plus ». C’est chouette, incroyable, on a du mal à le réaliser et je suis très heureuse, je ne trouve même pas les mots.

Ce tournage vous a emmené à Lyon, connaissiez-vous cette ville avant ?

Je ne connaissais pas du tout et c’était génial de pouvoir partir pour un tournage. Cette ville est fantastique, c’est une grande ville, car ça reste Lyon, mais il y a un côté apaisant et très calme. C’est une atmosphère qui y règne et on s’y sent bien. Il n’y a pas l’effervescence qu’il y a Paris mais il y a plein de choses à faire. Je ne connais pas Lyon par cœur car on tournait beaucoup, mais le soir j’allais quand même profiter, me balader et manger dans les restaurants.

Les 2 premiers épisodes ont reçus un accueil correct, est-ce que vous faites attention aux audiences et aux retours ?

Dès 8h30 le lendemain matin on s’est tous retrouvés Place Clichy pour prendre un petit déjeuner ensemble avec le producteur, avec Abdelhafid, avec l’auteur, avec un réalisateur, et on étais tous sur nos portables. C’est un stress que je ne connaissais pas du tout, car quand on fait juste un épisode en invité, que la série fonctionne ou non ce n’est pas très important. Là c’est notre série, on était tous angoissés mais on était contents. Même France 2 nous a appelé pour nous dire « c’est bien, ça démarre bien ». Ce qui est positif c’est que les gens sont restés sur les 2 épisodes. 

Carole avec son partenaire Abdelhafid Metalsi

Le Mediateaseur remercie Carole Bianic pour sa disponibilité et sa grande gentillesse. Les 2 nouveaux épisodes de Chérif seront diffusés ce soir sur France 2 dès 20h45 et nous ne saurons que trop vous conseiller de les regarder.

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