A quatre mois et demi des élections municipales, le fédération UDI du puy de dôme ne s'est pas encore prononcée ouvertement sur son soutien à un candidat tête de liste a Clermont-Ferrand ou sur une candidature émergeant de ses propres rangs.
Ce silence étourdissant ne saurait cacher l'intense réflexion qui doit agiter le nouveau parti centriste.
Les seules communications ont été faites par le président départemental de l'UDI au cours du banquet républicain du mois dernier ou lors de son interwiew au club de la presse et se résumaient à une violente diatribe contre Brice Hortefeux et l'UMP.
Pourtant bon nombre de militants UDI ne partageraient pas cette unique préoccupation de leur patron et souhaiteraient une union à Clermont-Ferrand pour mettre fin à 60 ans d'une alliance socialo-communiste bien ébranlée.
Plusieurs directions ont été avancées.. un soutien à Gilles-Jean Portejoie, mais son infidélité politique ne plait pas à beaucoup de ceux qui ont de la mémoire et puis, le sondage BVA commandé par les amis de ce dernier, ne plaide pas vraiment en sa faveur.
Ces jours ci, le mariage annoncé UDI/Modem a rallumé l'espoir de pouvoir soutenir un candidat maison en la personne de Michel Fanget. Mais, là aussi, le bât blesse car beaucoup le considèrent comme le fossoyeur de l'ex UDF locale ... et ses appels du pied à Oliivier Bianchi, le candidat PS font ....un peu désordre.
Alors que vont décider nos amis de l'UDI? l
En réalité cette indécision et cette recherche désordonnée d'un candidat sont uniquement motivés par la haine de quelques cadres envers l'UMP, dont ils étaient membres il y a deux ans et envers Brice Hortefeux et donc envers celui qu'il considèrent comme son poulain, Jean Pierre Brenas...
Cette haine irrationnelle et toute personnelle va t'elle enfin s'effacer devant l'intéret commun ?
C'est à espérer sauf à désespérer de l'engagement politique.
Si, par malheur, l'UDI s'entétait (il faut dire les choses comme elle sont...) à mettre des battons dans les roues du candidat investi par l'UMP, soutenu par les centristes clermontois ainsi que par le CNIP, le résultat pourrait être catastrophique!
Non seulement nous risquerions de laisser passer une chance historique de remporter la mairie de Clermont Ferrand, mais aussi d'autres communes de droite de l'agglomération pourraient, faute d'entente, basculer à gauche !
L'instant et l'enjeu sont cruciaux et la raison, le souci du bien commun doivent l'emporter sur les petites querelles d'égo