Mes Chers Compatriotes,
Ceux d'entre vous qui lisent Le Parisien – édition hors de prix du vendredi, qui vous fournit un kilo de papier inutile – ont eu le déshonneur et le désavantage de voir sur une double page la photo de Ségogole dans la pose de "La Liberté guidant le Peuple" de notre regretté camarade Eugène Delacroix.
Pauvre petite chose... Pour elle qui eût tant aimé guider le peuple des bobos-écolos de la Gauche-Chabichou, quelle croix que de poser en bannière ! Menaçant faiblement de la pique de son étendard un François Hollande non représenté mais bien présent au plan psychanalytique, la perdante-perdante de 2007 regarde fièrement son avenir, à environ 2 mètres de ses pieds, vu la direction de son regard. Le cher Heinrich Heine a commenté l'oeuvre ainsi : "une douleur impudente se lit dans ses traits". Fectiv'ment après les immenses vautrages succès remportés à la Présidentielle, aux Législatives, aux Primaires PS, etc., on comprend la douleur... Ce qui ne l'empêche pas de forcer le trait.
J'ai d'abord cru que Ségo avait posé nue. Mais non ! Ce côté fripé vient d'une "chemise blousante et robe bohème". Tsss... D'un point de vue plus pratique et tisserand, sait-on si – à l'instar de la marinière et du robot ménager de Nanaud-les-Saucisses – ces accessoires sont fabriqués en France ? Ca la foutrait mal ferait désordre d'apprendre que l'égérie d'Heuliez (3 fois planté avec vos sous) s'habille chinois.
Ce Brahim, j'attends avec impatience les photos de DSK en David de Michel-Ange (pour voir s'il en a vraiment une petite) et de François Hollande en Van Gogh à l'oreille bandée (vu qu'il n'arrive pas à entendre ce que vous lui dites).
Mais bon...
Bien à vous,
Jacques