Critiques Séries : Revolution. Saison 2. Episode 6. Dead Man Walking.

Publié le 31 octobre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Revolution // Saison 2. Episode 6. Dead Man Walking.


Le travail fait cette année autour de Revolution est remarquable. Si dans la première saison la série s’exerçait à devenir ce qu’il y a de plus simple et de plus niais, la seconde saison a complexifié les choses et rendu le récit beaucoup plus passionnant. Au fond, quand un téléspectateur regarde une série comme Revolution, qu’il voit le nom de J.J Abrams en tant que producteur, il s’agit à des histoires de conspiration, d’îles bizarres, etc. Du coup, quand la première saison de Revolution était sortie avec ses intrigues simplistes et pauvres en développement de personnages, je me suis demandé ce qu’ils voulaient réellement faire de la série. Il n’y avait rien de bien intéressant et la production n’avait pas vraiment de valeur. Sur la fin de la saison, celle-ci a évolué dans une bonne direction et est parvenue à devenir beaucoup plus passionnante, mais ce n’était que sur la fin. « Dead Man Walking » reste dans la continuité de cette bonne saison 2 et ce même si au fond, cela ne change pas grand chose. Il y a de bonnes idées et des personnages qui parviennent à sortir du lot. Par ailleurs, cette année la série a eu tendance à développer quelque chose d’assez différent de ce que l’on a l’habitude de voir dans cette série.
Un épisode plus calme centré en grande partie sur Monroe qui est arrêté pour le meurtre du shérif. Le cliffangher de l’épisode précédent me laissait espérer quelque chose de légèrement différent mais cela ne veut pas pour autant dire que c’était mauvais non plus. L’idée que la série n’aille pas dans la direction attendue (celle de se servir du meurtre du shérif pour faire tomber les Patriots) permet également de changer un peu la direction de la saison et de varier les plaisirs. Franchement, de voir Monroe sur le chemin de la mort était une très bonne idée. Surtout que je n’ai jamais vraiment réussi à apprécier ce personnage comme il se doit. Du coup, la série s’amuse et nous offre quelque chose de divertissant voire même de touchant. Je ne dis pas que Revolution m’a vraiment ému mais disons qu’il y avait tout de même une bonne idée et que cela allait dans ce sens là. Je parle bien entendu ce toute l’histoire autour de Monroe et des révélations qu’il va faire face à Miles. Les deux étaient de vrais amis et Monroe est devenu ce qu’il est aujourd’hui à cause de Miles (le flashback est là pour nous le démontrer une fois de plus). C’est intéressant de voir que finalement Monroe n’était pas un méchant, Revolution tente alors d’humaniser le personnage à son paroxysme pour que le téléspectateur l’apprécie.
J’ai presque eu de la peine lors de la mort de Monroe. Je ne sais pas ce que Revolution nous prépare (et notamment son retour) car le cliffangher me donne envie de voir surtout ce que Rachel a à gagner dans cette aventure. Ce qui m’a déçu dans cet épisode c’est Miles. Ce dernier attend surtout de voir ce qu’il se passe et ne fait pas grand chose. Je m’attendais à ce qu’il tente à tout prix de sauver Monroe mais la série passe le plus clair de son temps à mettre en avant les réflexions de chacun, les pensées, etc. C’est presque dommage mais l’on a un aperçu également de ce que Revolution peut faire d’autres points de vue (comme avec l’arrivée de Zeljko Ivanek dans la série). Je ne m’attendais pas non plus à trouver Stephen Collins aussi sobre et agréable dans cette série. J’ai tellement de mal avec cet acteur depuis quelques années (et je crois que c’est depuis la saison 3 de Private Practice où il a commencé à légèrement m’ennuyer). Il y a aussi Neville qui est toujours à Chicago. Je trouve que cette partie de la série commence à prendre forme, et surtout fait complément face à l'intrigue au Texas. Sans parler du face à face entre Charlie et sa mère, assez drôle. Du coup, Revolution reste sur la bonne route pour le moment et j’ai hâte de voir ce que cette route nous réserve par la suite.
Note : 6/10. En bref, assez agréable épisode plus en retenu que les autres.