Misfits // Saison 5. Episode 2. Two.
Non vous ne rêvez pas, il s’agit bel et bien toujours de la dernière saison de la série et pourtant, j’ai l’impression que l’on nous délivre la même soupe que l’an dernier. Enfin, c’est ce que
j’ai pensé avec le premier épisode de la saison 5. Le fait que ce nouvel épisode soit centré sur Rudy était bien évidemment une chance pour la série de parler de tout un tas de d’autres chose et
surtout du personnage de Rudy. Au fil des épisodes, Rudy a réussi à devenir le seul personnage intéressant de Misfits et ce n’est pas très reluisant pour le reste qui peine
légèrement à se faire une place dans la série. Joe Gilgun incarne Rudy avec une telle aisance et une telle dévotion que cela rend face tous les autres personnages. Il n’aura
jamais réussi à remplacer Nathan mais je dois avouer qu’il s’en approche par moment (même si la qualité est différente et que du coup, il est difficile de comparer les deux personnages dans des
univers qualitatifs particulièrement différents). Mais ce qu’il y a de bien avec cet acteur c’est qu’il parvient à nous faire adhérer à tout ce qu’il fait. Cela participe du coup à le rendre
aussi intéressant qu’attachant. Car cet épisode se concentre avant tout sur Rudy et sa relation avec son père.
Ce qu’il y a de bien avec ce personnage c’est le fait qu’il est confus et qu’il joue avec le téléspectateur. Il peut être par moment quelqu’un qui va être vulgaire et puis tout d’un coup devenir
quelqu’un de souffrant qui a des problèmes et qui tente de les régler. Les divers faces à faces avec son père étaient réussis, surtout que cela permet de faire ressortir la partie la plus
intéressante du personnage et de Misfits en elle même. Car le gros souci de Misfits finalement ce n’est pas vraiment de se créer des problèmes mais bel et bien
de manquer de quelque chose de réellement attrayant depuis qu’elle a perdu ses personnages authentiques. Le père de Rudy était un personnage intéressant car il apporte également un peu de matière
alors que depuis quelques temps Misfits avait perdu tout intérêt de ce point de vue là. L’idée que le père de Rudy ne soit pas du tout quelqu’un de bien, voire quelqu’un de
pervers, apporte aussi un peu de folie à la série et permet de retrouver ce qui a toujours plus ou moins fin la sympathie de cette série, ce mélange grossier et vulgaire. « It’s
not dad. It’s dad, well it’s not dad ». Cette réplique était tout de même brillante.
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« My name is Sam, and I can fly ».
Note : 6.5/10. En bref, Rudy permet à Misfits de renaitre (ou presque) de ses cendres. Bravo.