Alfonso Cuaron a voulu son film comme une quête initiatique autour de la rédemption philosophique d'une mère ayant subit l'une des pires choses que la vie peut mettre sur notre chemin. Le tout en partant avec un postulat de départ : le film catastrophe dans l'espace. Il a d'ailleurs galéré pour imposer une femme comme héroïne centrale auprès de studios toujours aussi frileux et machistes.
On peut dire que le casting est très bon : Sandra Bullock et Georges Clooney sont excellents, avec une mention spéciale pour elle, qui porte le film de bout en bout avec maestria. La musique, peu présente (et pour cause, on le verra après) est calibrées au pouillème prêt.
Mais là où le film est vraiment excellent c'est dans l'immersion dans l'espace. C'est une grande claque visuelle et sonore. Le réalisateur suit scrupuleusement les faits : pas de son dans l'espace, pas de possibilité de survie, froid et chaud qui alternent à une vitesse folle. Oui, il suit tout cela pour nous rendre palpable, que ce soit par la beauté à coupé le souffle des images vues de là haut, l'utilisation maline de la 3D ou par l'absence totale de son par moment, l'immensité de l'univers.
Il l'est aussi dans la notion de parcours qu'il inflige à Ryan (l'héroïne) : de l'antifemme (version Hollywood), elle deviendra femme par le truchement de choix, renaissant presque carrément. Attention : aucune misogynie présente, non, plutôt une réflexion sur l'annihilation que l'on peut s'infliger dans une société machiste. Et d'ailleurs, le personnage joué par Clooney est là pour appuyer, par son machisme bon teint et son humour de cow-boy de l'espace, cela. Elle se libérera de tout cela, seule, allant même jusqu'à décider de donner tord à ceux qui la voient comme chétive.
Je mets ici le lien d'une critique que je partage : http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/10/30/navez-rien-...
Gravity est un grand film. Misant sur l’immersion, il reste un film majeur.
A voir !
Alfonso Cuaron a voulu son film comme une quête initiatique autour de la rédemption philosophique d'une mère ayant subit l'une des pires choses que la vie peut mettre sur notre chemin. Le tout en partant avec un postulat de départ : le film catastrophe dans l'espace. Il a d'ailleurs galéré pour imposer une femme comme héroïne centrale auprès de studios toujours aussi frileux et machistes.
On peut dire que le casting est très bon : Sandra Bullock et Georges Clooney sont excellents, avec une mention spéciale pour elle, qui porte le film de bout en bout avec maestria. La musique, peu présente (et pour cause, on le verra après) est calibrées au pouillème prêt.
Mais là où le film est vraiment excellent c'est dans l'immersion dans l'espace. C'est une grande claque visuelle et sonore. Le réalisateur suit scrupuleusement les faits : pas de son dans l'espace, pas de possibilité de survie, froid et chaud qui alternent à une vitesse folle. Oui, il suit tout cela pour nous rendre palpable, que ce soit par la beauté à coupé le souffle des images vues de là haut, l'utilisation maline de la 3D ou par l'absence totale de son par moment, l'immensité de l'univers.
Il l'est aussi dans la notion de parcours qu'il inflige à Ryan (l'héroïne) : de l'antifemme (version Hollywood), elle deviendra femme par le truchement de choix, renaissant presque carrément. Attention : aucune misogynie présente, non, plutôt une réflexion sur l'annihilation que l'on peut s'infliger dans une société machiste. Et d'ailleurs, le personnage joué par Clooney est là pour appuyer, par son machisme bon teint et son humour de cow-boy de l'espace, cela. Elle se libérera de tout cela, seule, allant même jusqu'à décider de donner tord à ceux qui la voient comme chétive.
Je mets ici le lien d'une critique que je partage : http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/10/30/navez-rien-...
Gravity est un grand film. Misant sur l’immersion, il reste un film majeur.
A voir !