Il y a de cela un an et demi (eh oui, le temps passe vite), je vous présentais un roman de Donato Carrisi « Le Chuchoteur ». J’avais adoré ce livre et vous en avais parlé avec toute l’admiration et les frissons que m’avais procurés ce livre.
Et voilà que le 16 Octobre dernier sort la suite du Chuchoteur soit « L’Ecorchée ». J’ai tout de suite foncé dessus en me disant qu’une suite du Chuchoteur ne pouvait que me plaire avec tout de même suffisamment de recul sachant que les suites peuvent parfois décevoir. C’est comme pour un très bon film pour lequel on attend coûte que coûte une suite et cette dernière ne nous émeut pas autant que le première.
J’ai donc commencé ce livre et je me suis plongée dedans dès le début. J’ai aimé retrouver le personnage principal Mila Vasquez et découvrir ce qu’elle était devenue. J’ai aimé suivre sa nouvelle enquête dans laquelle des homicides semblent être perpétrés par des personnes ayant mystérieusement disparu depuis plusieurs années. Toute une équipe se mobilise afin de résoudre cette affaire faisant ressortir des Limbes des visages que l’on pensait oubliés à jamais. Chose étonnante, chaque meurtre donne un indice aux enquêteurs pour découvrir un autre homicide. Pourquoi toutes ces personnes disparues depuis tant d’années reviennent-elles soudain et quel est ce lien qui les unit : la vengeance ? le Mal ?
Grâce à l’aide d’un paria de la police, Simon, Mila va de nouveau se retrouver aux portes d’un monde obscur, à la fois tentée par la peur qui s’y trouve et hantée par ses démons.
J’ai eu un moment de faiblesse à mi-parcours du livre, je trouvais ça un peu long mais la fin m’a de nouveau laissée sans voix. Donato CARRISI est décidemment très fort pour nous surprendre et je ne suis pas déçue d’avoir renouvelé l’expérience.
Certains et certaines d’entre vous avait aimé le Chuchoteur, j’espère que vous aimerez aussi l’Ecorchée…
Bonne lecture !
Mon passage préféré :
« Nous avons tous eu, au moins une fois dans notre vie, envie de disparaître.
Dans un moment de découragement, nous avons envisagé de nous rendre à la gare et de monter dans un train au hasard- peut-être fuir pour quelques heures seulement, un mardi matin ensoleillé d’hiver. Si nous l’avons fait, nous ne le raconterons jamais. Mais nous conserverons toujours la sensation libératoire d’éteindre notre téléphone portable et d’oublier Internet, nous affranchissant du joug de la technologie pour nous laisser transporter vers notre destin. »