Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, a une nouvelle fois défendu son milieu de terrain Yoann Gourcuff. Il estime qu’il ne faut pas accabler le joueur et au contraire l’aider à revenir à son meilleur niveau.
Jean-Michel Aulas, le président de l’OL
Dans les colonnes du Progrès, Jean-Michel Aulas évoque une fois de plus ce qu’il a appelé dans le passé « un accident industriel » concernant le cas Gourcuff : « On ne va pas changer le contrat. Il a été signé en août 2010 dans un autre contexte. Il ne se blessait pas comme cela à Bordeaux ou à Milan, on doit donc se remettre en cause. Quand on l’a fait venir, l’entraîneur était d’accord, Bernard Lacombe était d’accord, sinon on n’aurait pas pris un joueur de cette réputation, de ce prix. Il ne faut pas se cacher par rapport à une situation. Je dis bravo à Rémi qui en permanence avec le staff, essaie de le réintégrer. On n’a pas le droit en tant qu’OL institution, de vilipender Yoann » a-t-il expliqué.
Concernant l’avenir, Jean-Michel Aulas attend toujours beaucoup du futur grand stade : « Cet investissement dans des infrastructures est inéluctable si l’on veut dans cinq ans être parmi les premiers en Europe. Mais si on a adapté notre mode de fonctionnement, c’est par rapport au fair-play financier. Certes, le stade est aussi la conséquence du fair-play financier, mais ce n’est pas à cause du stade qu’on a un train de vie inférieur. On a été parmi les premiers à mettre une politique pour équilibrer les comptes. Le seul reproche qu’on peut nous faire c’est qu’ils n’étaient pas équilibrés. Mais à l’époque on ne parlait pas de ce fair-play financier voué à exclure à terme les clubs ne se mettant pas en conformité. On a donc eu raison, avec des résultats que personne n’a eu dans notre championnat » a-t-il ajouté.