Béton ciré et Chicago . . . Cuisine en travaux V

Béton ciré et Chicago. A priori, aucun rapport entre les deux. Et pourtant si !

Je vais tout expliquer mais reprenons l’histoire au début – ou presque.

Début octobre, le béton ciré fut appliqué . . . et raté. Ratage dont on ne s’est rendu compte que 4 jours plus tard car avant ce délai, on ne peut pas marcher dessus. L’artisan a reconnu son erreur et a proposé de refaire l’application. Personne n’est infaillible et sa réaction a été correcte donc tout allait bien.

La semaine suivante, il a donc poncé le béton ciré (Arghhh, la poussière de béton, une horreur qui s’infiltre dans les placards malgré toutes les protections possibles ! ! !) et appliqué à nouveau le produit. Et encore quatre jours sans marcher dessus et les quatre jours suivants, uniquement en chaussettes et en faisant très attention. Ce qui tombait plutôt mal car juste la première semaine des vacances.

Et, c’est à ce moment que Mr Try This m’annonce qu’il doit se rendre à Chicago pour son boulot. Tiens donc, Chicago . . . Deux images se sont alors superposées dans mon esprit : une semaine supplémentaire à camper dans ma propre maison ou bien une semaine à l’hôtel – à l’hôtel ! - dans une ville que j’adore . . . Le camping, ça fait plusieurs mois que ça dure et le concept a quelque peu perdu, entre temps, de son charme. Il n’y avait, en fait, qu’une possibilité : fiston et moi-même, nous accompagnerons Mr Try This à Chicago. Yes, we can ! Chose dite, chose faite. Nous attendons tout de même la fin du shutdown pour faire nos bagages. Jeudi, l’accord entre les républicains et les démocrates est entériné, samedi matin (départ à 6h30 du matin, donc réveil à 3h00 . . .) nous nous envolons !

Une semaine plus tard, après notre super petite escapade aux U.S, nous rentrons, cuits par le jet lag mais contents de retrouver notre maison et surtout de pouvoir enfin investir la cuisine.

Vous voulez connaitre la suite ? Nous rentrons donc chez nous, pour découvrir . . . . . . . . . que le béton ciré est encore raté . . . . . . . . . . . . Arghhh, je n’en peux plus ! ! !

Lundi, coup de fil à l’artisan, injoignable. Peut-être est-il en vacances ? Je laisse un message sur sa boite vocale pour lui signaler le problème. Aujourd’hui, mercredi, il ne m’a pas toujours rappelé. Demain, j’essaierai à nouveau de le joindre. Tout dépendra de ce coup de fil : soit il reconnait sa faute et fait une troisième application (Oooh non, le ponçage . . .) soit on emploie les grands moyens : constat officiel du ratage, appel à l'assurance du compère . . . J’espère ne pas en arriver là car une fois la machine lancée, la procédure est du genre long.

La cuisine ne sera pas finie dans quelques jours . . .

Chicago est une ville souvent délaissée par les touristes. Elle mérite pourtant le détour. Moins sophistiquée que New York mais tout aussi dynamique, il y a énormément de choses à y voir. Nous avions cinq jours sur place, ce qui nous a permis de visiter tout ce qui concerne l’architecte Frank Lloyd Wright (sa fondation et la Robbie House), les musées (Institute Art of Chicago, Field Museum), le Shedd Aquarium, le Millennium Park. Aussi, bien sûr, les ballades dans le Loop, cœur financier de la ville, avec les "montées" dans les deux plus haut skyscraper de Chicago : le John Hancock Center (vue imprenable à 340 m de haut sur le lac Michigan et une partie de la ville) et le Sky Deck, tour de 412 m de hauteur avec, au 103eme étage, ses cabines en verre sortant du mur (et je peux vous dire que c’est loin d’être évident de poser les pieds sur un plancher transparent à 400 m de hauteur . . .). Sans oublier, LA journée shopping dans le Magnificent Mile . . . Quelques photos de notre voyage.