Le photographe Hikari Keisho a lié le modèle Kristel à un lampadaire de la piazzetta avec la technique japonaise dite « shibari ». Mais maintenant, quelqu’un est allé le dénoncer à la police, estimant que cela n’a rien a voir avec de l’art.
Selon Hikari Kesho :
My last challenge : a shibari suspension shooting in the middle of S.Marco square in Venice, full of webcams and 200 meters away from the police station! Many thanks to the beautiful and very professional model Kristell.
I’m sorry for the bad quality, but we had to be less people than possible and so no cameraman but just the use of iPhone and a small compact camera by one of my two assistants…but I think it will be enough for those people who think that Photoshop is the only way to do create this kind of pictures!
Hikari Kesho, est nom de scène d’un photographe padovan de 57 ans qui s’est spécialisé dans les photos de shibari.
L’artiste de Padoue a lié le modèle à l’un des lampadaires de la place, celui entre le Palazzo Ducale et la Biblioteca Marciana, vers la jetée. Le modèle Kristel a été hissé et attachée à l’envers (inévitable dans le shibari) et ensuite immortalisé par le photographe, en collaboration avec les assistants Vinicio Goffo et Veronica Lisi, avec l’aide pour la production du vénitien Oddo De Grandis.
Mais cela a fortement déplu à un habitant de Venise qui a déposé plainte au prétexte que, selon la règlementation municipale, l’utilisation d’un des lampadaires en fonte historiques de la « plus belle place du monde » pour des spectacles comme ça serait illicite.
Nous sommes face à un précédent, et si il y avait des suites, nous aurions fort à craindre pendant le Carnaval.
Les costumés vénitiens qui ont, eux aussi, pour fâcheuse habitude d’utiliser les lampadaires en fonte historiques de la « plus belle place du monde » comme perchoir risquent donc, en effet, puisqu’il aura eu cette plainte, de voir déferler sur eux les foudres de la milice de Venise, qui, décidément n’a pas d’autres choses à faire…