Sous tente : C’est le retour à la source, le début des trekkings. Il permet de se rendre à peu près n’importe où, de découvrir des endroits et de s’y arrêter pour camper. Il est l’expression même de la liberté de marcher. Mais cette liberté a un coût. Ce type de trekking nécessite une logistique et demande beaucoup de personnel encadrant (cuisinier, aide cuisinier, porteurs tente, porteurs de nourriture,…) et de matériel. Le confort est celui du camping, matelas mini mousse ou auto gonflant. Les repas sont préparés par un cuisinier. Une tente mess et une tente toilette peuvent compléter l'équipement. Cette organisation devient vite onéreuse. Il est obligatoire sur des trekkings comme le Tour du Dhaulagiri, le Rolwaling.
Chez l’habitant : Il permet de vivre une certaine authenticité en demeurant à chaque étape avec l’habitant. Le confort est donc celui des villageois (succinct) mais il permet d’avoir un toit solide et de vivre des moments inoubliables au contact des familles. Les repas (dal bhat) sont préparés par la famille et partagés. L’équipe encadrante est minimale (porteur). Le trekking "chez l’habitant" reste assez aléatoire en fonction du lieu, de la saison. Une tente de secours est tout de même parfois utile dans l’équipement commun au "cas ou". Ce type de trekking se retrouve surtout sur des secteurs ouverts depuis peu. C’est l’étape qui suit le trekking sous tente et avant le trekking en lodge. Les groupes accueillis devront être réduits (jusqu’à 5/6 personnes). Cette organisation se retrouve sur le Mustang, Nar Phu, Tour du Manaslu, Pike Peak, …
En lodge : Le lodge ressemble au refuge de montagne que l’on trouve sur les massifs occidentaux. La plupart des trekkings classiques se font de cette façon. Il procure un certain confort (chambre, restaurant, électricité, eau parfois chaude, repas). Les repas sont pris dans une salle commune qui, quelque fois, en altitude, est chauffée. Le couchage se fait en chambre ou en dortoir. Les couvertures y sont normalement disponibles. L’électricité (recharge des batteries) et la douche chaude sont souvent payantes. Les repas se font à la demande (menu). Les prix (fixes) repris sur les menus sont décidés par un collectif défini en secteur (plus on monte plus c'est cher). Dans la plupart des cas, les lodges ne se réservent pas par téléphone lors de l’organisation du trekking. Ils peuvent l’être cependant avec des T.O qui ont des programmes à date fixe. Certains peuvent être retenu (par téléphone) la veille pour le lendemain. En cas d’affluence (octobre), une personne de l’encadrement peut également être prévue pour aller réserver le lodge du soir. Le premier arrivé est donc généralement le premier servi. Ce type de trekking nécessite un personnel encadrant réduit. Cette organisation se retrouve sur tous les trekkings classiques (Tour et Sanctuaire des Annapurna, Gokyo, Kalapathar, 3 cols, Langtang, Gosainkung,…
Bon trekking
Le Yeti