The blood is life
Saison 1, Episode 1/10
Diffusion vo: NBC – 25 octobre 2013
1896. L’industriel américain Alexander Grayson arrive à Londres et veut révolutionner le siècle à venir. Mais en vérité, il est Dracula et n’a soif que de vengeance…
Nouvelle adaptation du mythe de Dracula. En ce moment, on en a au minimum une par an, souvent dans des versions direct to video toutes pourries qui ne sortent même pas du territoire américain. Mais si, les « oeuvres » qui font passer les téléfilms Syfy pour des blockbusters oscarisables. Bref, le vampire fascine, l’ambiance Angleterre victorienne fascine, Dracula est libre de droits donc zou, on mélange tout ça et voilà Dracula sur NBC, supervisée par le créateur de Carnivale, alias la caravanne de l’étrange en bonne vf.
Et le mythe est sacrément réécrit. Comme à chaque fois maintenant. Dracula est devenu avant tout une marque qui fait vendre. Après, peu importe le contexte, il suffit d’un Dracula, d’un vieux qui s’appelle Van Helsing et d’une chaudasse en détresse appelée Mina. Le reste, ça peut être n’importe quoi même un vaisseau spatial en perdition dans le futur avec Dracula s’appelant Orlock, Casper Van Dien en Van Helsing et Coolio en junkie de l’équipage. Si, si, véridique. Cette ovni s’appelle Dracula 3000
Ici, rien de fantaisiste à ce qu’il se fasse passer pour le TOny Stark d’il y a deux siècles, inventeur de l’électricité go magnétique, dans le but de prendre le contrôle du futur à la place des vendus d’industriels déjà en place. Le but est de les priver de leur fortune, eux qui font partie de l’ordre du Dragon, l’ordre que Dracula veut anéantir car ils ont tué sa chère épouse. Mais bon, c’est moyennement grave puisque ce cher Dracool va tomber sur une étudiante en médecine, Mina, la future épouse de Jonathan Harker, un journaliste. C’est un peu la Elena Gilbert du coin, la doppelganger locale.
Bon, pour l’instant, pas de mamours, ni d’approche directe, juste des invitations à l’opéra. Dracool préfère se concentrer sur les belles inconnues qui passent par là à la fac de médecine ou alors charmer la dangereuse méchante mais sexy Lady Jayne.
Globalement, le pilote fait son travail d’exposition. On sait qui est qui, on connait l’ssentiel à savoir sur chacun et on a la ligne directrice pour la suite, avec même un twist surprenant autour de Van Helsing qui pourrait donner de bonnes choses par la suite. Après, on accroche ou pas à sa quête de vengeance, chacun ses goûts. Moi, ça va, cela ne m’a pas rebuté pour le moment.
Non, j’ai eu plus de problèmes avec les acteurs et le contexte. Coté acteurs, Jonathan Rhys-Meyer est loin d’être l’incarnation la plus charismatique de conte Dracula. Son atout réside quand même pas mal dans sa faculté à dévoiler rapidement ses abdos à midinettes. Quant à Mina, c’est Jessica De Gouw, Huntress dans Arrow. Pas besoin d’en dire plus sinon je vais encore plus me souvenir de son acting à faire palir de jalousie un mur en béton.
L’autre problème réside dans le contexte. Marre de cette Angleterre victorienne qui fait fantasmer les producteurs américains. Surtout qu’elle n’est pas le moins du monde exploitée ici dans ce pilote. Cela sera peut-être le cas par la suite mais bon, j’en doute. En fait, ce Dracula aurait pû se dérouler aujourd’hui et Dracool aurait pû être une sorte de Tony Stark vampirique, surtout que Alexander a déjà le bouc pour. Là, on aurait pû avoir un peu plus de fun, la chose qui manque quand même à ce pilote qui se prend trop au sérieux.
Bref,
Ce pilote n’est pas éliminatoire. Il n’est pas exceptionnel non plus, loin de là, mais je l’ai suivi sans difficulté, sans regarder ma montre toutes les deux minutes et il m’a laissé envie de voir encore 2 ou 3 épisodes histoire de voir ce que ça peut donner par la suite. C’est déjà ça et c’est déjà mieux que plus de la moitié des pilotes de cette saison.