Présentation de l’éditeur
États-Unis, 1977. Un certain John Grady s’installe dans une petite ville du Maine. Après y avoir acheté une maison, il entreprend de la rénover. Mais très vite, ses voisins se posent des questions : les murs semblent recouverts de miroirs, et Grady passe ses journées à poser du papier peint avec une colle à l’odeur infâme, qui empoisonne tout le quartier. Au même moment, plusieurs petites filles disparaissent, et les soupçons se portent sur Grady. Alors que les policiers s’apprêtent à l’arrêter, il se suicide sous leurs yeux. Pendant des années, la maison est restée à l’abandon, rachetée anonymement par le père d’une des fillettes, et plus personne n’a parlé de John Grady. Jusqu’à ce que la photo d’une petite fille, retrouvée dans la maison, ne fasse craindre une
nouvelle vague de disparitions. Charlie Parker, détective privé, est chargé de découvrir l’identité de l’enfant avant qu’il ne soit trop tard. Son enquête le met aux prises avec plusieurs illuminés, attirés comme des papillons par les scènes de crime. Un homme en particulier l’intrigue, celui qu’il surnomme le « Collectionneur » et qui réclame instamment, en paiement d’une dette contractée par John Grady, un des nombreux miroirs de la maison. Et cet homme étrange ne semble pas mû par un simple instinct d’antiquaire…
Mon avis
Mon avis sur cette nouvelle est assez mitigé. En effet, le postulat de départ est assez réjouissant mais malheureusement John Connolly ne fait que survoler les différents aspects de l’histoire : les personnages, la maison, le côté fantastique… C’est dommage ! Il aurait été peut-être plus judicieux que l’auteur écrive un vrai roman policier en développant l’intrigue et en alternant, par exemple, les enlévements perpétrés par Grady et les faits plus actuels comme l’enquête suite à la découverte de la photo dans la maison. L’idée concernant les miroirs (que je ne dévoilerai pas ici) est déjà vue mais intéressante et aurait mérité d’être un peu plus creusée… A la fin de la lecture, on referme la nouvelle en se disant que l’auteur aurait pu mieux faire et que La maison des miroirs n’est qu’un prétexte à l’apparition de
Charlie Parker et du collectionneur.