A vos télécommandes!
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Le premier aspect positif ne se trouve pas dans l’image… mais dans la musique! Prêtez une oreille attentive par exemple aux épisodes de Ну погоди! (Nu Pogodi! Tu vas voir!). Vous découvrirez par moment des big bands de jazz avec des solos au vibraphone! Mieux que la boîte à rythme tout de même…
Pour ceux qui s’intéressent à la création graphique, on peut regarder si ce sont de « vrais » dessins animés. Чебурашка (Cheburashka / intraduisible – et pas nuisible) est par exemple une petite peluche! Donc un ancêtre en quelque sorte de Wallace et Gromit qui sont eux en pâte à modeler. Du côté de Ёжик в тумане (Ezhik v tumane / Hérisson dans le brouillard), l’auteur utilise filme des planches de dessins qu’il fait coulisser, à la manière des décors de théâtre.
Les histoires ont, quant à elles, un bon équilibre entre contes populaires russes, animaux imaginaires, et bagarre entre les « gentils et les méchants ». Cela permet aux enfants de s’approprier (ou de découvrir) la culture russe. L’imagination travaille également grâce aux personnages imaginaires. Il y a même des personnages étrangers (enfin non russes)! Le personnage allemand de Смешарики (Smeshariki / Bouboules) a d’ailleurs un très fort accent et fait des fautes en parlant
Finissons par le plus important: les gentils et les méchants. Pas de sang, pas de bagarre, bref moins de violence. Le méchant se trouve en fait ridicule et n’arrive pas à ses fins. Contrairement à certains films sur les méchants russes, les gentils n’essaient pas de les exterminer. Il existe toujours et fait donc partie de l’environnement comme dans la vraie vie (est-ce là quasi-freudien
Vous trouvez d’autres points positifs? Vous voulez montrer des dessins animés russes à vos enfants? Vous voudriez que d’autres vidéos soient mises en ligne sur le compte youtube du blog? N’hésitez pas à laisser vos commentaires!