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Tsonga quitte Bercy par la petite porte

Publié le 29 octobre 2013 par Rene Lanouille

Tsonga quitte Bercy par la petite porte Q. Il y avait la douleur au genou et des crampes ?
R. Plus des crampes que des douleurs au genou. C'est un peu compliqué, parce que je manque de condition physique, du coup, ces derniers temps, c'était très difficile de m'entraîner. Là, il y avait la tension du match, et l'intensité que j'ai mis dans le match dès le début. Je ne voulais pas gérer aujourd'hui. Je voulais y aller à fond. Je sentais que mon genou allait. Je n'ai pas géré. Mais cela m'a rattrapé.

Q. On a l'impression que tu étais un peu pris entre l'envie d'être là à Bercy, pour toi c'est quand même spécial, et en même temps, tu ne peux pas. Ton genou n'est pas complètement prêt, tu n'as pas d'entraînement. Tu es rattrapé, tu es un peu entre le marteau et l'enclume dans cette histoire.
R. Bien sûr. J'avais fait le choix de jouer. Je pense qu'aujourd'hui j'aurais battu beaucoup de joueurs, mais il a fait un match assez solide dans l'ensemble. Il s'en est bien sorti. J'aurais très bien pu passer aujourd'hui, mais il a été solide et bon surtout sur les moments importants du match. Pour moi, je me suis vu dans une meilleure forme. Il y a quelques semaines, mon physio m'a rappelé cela tout à l'heure qu'à la base, je ne devais pas être là. On s'était posé la question : est-ce que l'on continue la fin de la saison ou est-ce que l'on s'arrête maintenant ? J'avais décidé de continuer et finalement on s'est pris au jeu car j’ai quand même pris des points, j'étais à la course aux Masters, on est allé jusqu'au bout. Il n'y a pas de regret aujourd'hui parce que je sors là du match et ce n'est pas vraiment la douleur au genou qui m'a empêché de bien faire mais plutôt ces crampes. Je suis allé jusqu'au bout de mon truc. Cela va me laisser du temps pour me préparer pour la saison prochaine.

Q. Jo, vous avez eu tous les deux des crampes au troisième set, il s'est fait masser sa jambe gauche. Dans le tie-break, les derniers points, il sert des aces et toi tu fais des doubles fautes, à ce niveau-là, c'est le mental qui fait la différence quand il y a un trop-plein de fatigue ?
R. Je l‘ai joué il y a deux semaines et c'est lui qui a complètement craqué physiquement. Je ne sais pas si c’est au mental. Aujourd'hui, j'avais vraiment envie. Je suis super bien entré dans mon match, c'était solide ce que je faisais, j'avais envie. Je ne que connais pas votre définition du mental, si l'on n'a pas la même cette question est un peu faussée.

Johnny Utah

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