Je vous propose la suite de mon envoi d’hier en attendant de reprendre mes dialogues SUR LA STRUCTURE DE L’ESPACE avec mon candide préféré !!!
Pushy bacteria could shed light on tumour growth
22 Oct, 2013
Microbes multiply by pushing neighbours away, say physicists
Les bactéries peuvent coloniser un très grand nombre de surfaces dans la vie quotidienne , depuis les conduites d'eau jusqu’à nos dents, dans un processus de propagation des maladies nuisibles. Jusqu’ici les scientifiques avaient supposé que la croissance de ces colonies se fondait sur la propulsion de ces bactéries vers des sources de nourriture… un groupe de physiciens en Ecosse vient de montrer que les colonies pouvaient en fait se développer en utilisant rien de plus que la banale répulsion mécanique entre bactéries et qui se déroule quand elles croissent et se cognent entre elles !. Cette idée pourrait permettre d’améliorer notre compréhension de la résistance actuelle aux antibiotiques , disent les chercheurs , et peut même contribuer à la lutte contre le cancer.
Les scientifiques utilisent des modèles informatiques de colonies bactériennes afin de mieux comprendre un certain nombre de caractéristiques clés de ces structures omniprésentes. Un paramètre de grand intérêt est la vitesse de croissance d'une colonie parce que cela détermine la rapidité avec laquelle la maladie pourra se propager . Une autre caractéristique importante est la forme de la colonie . Les bactéries se reproduisent rapidement, ce qui augmente la possibilité qu'elles vont muter et acquérir une résistance aux antibiotiques. Mais toute reproduction nécessite une nutrition et il est possible que la bactérie nouvellement formée soit battue par les cellules voisines dans cette course pour atteindre les éléments nutritifs qui restent peut-etre plus abondantes sur les bord de la colonie. La forme de la colonie peut alors dicter l'issue de cette course.
Selon les modèles existants, qui sont fondés sur une théorie développée par le biologiste Ronald Fisher et le célèbre mathématicien Andreï Kolmogorov dans les années 1930 , le taux de croissance et la forme des colonies bactériennes dépendent à la fois d’ une diffusion brownienne - un mouvement des nutriments- et aussi d’un mouvement aléatoire mais actif de la part de la bactérie. Cependant, ces modèles ne parviennent pas à décrire le comportement des colonies de tous genres susceptibles de pousser sur une surface , où les Des bactéries comme «matière active»
Dans son dernier travail , Fred Farrell et ses collègues de l'Université d'Edimbourg, en collaboration avec Oskar Hallatschek de l'Institut Max Planck de dynamique et d'auto-organisation à Göttingen, en Allemagne, a cherché à établir l'importance des forces mécaniques dans la croissance des colonies denses de bactéries sur des substrats solides …..Je ne vous révèle pas les prémisses de ces modèles qui sont dirigés vers une compréhension de la résistance des bactéries aux médicaments
MON COMMENTAIRE
La physique vient au secours de la biologie et de la médecine ???Quoi de plus normal étant entendu que les mutations bactériennes induisent des performances accrues et cette forme de résistance aux antibiotiques qui paralyse de plus en plus les médecins …. COMPRENDRE PHYSIQUEMENT cette nouvelle immunité sera utile mais il y a loin de la coupe aux lèvres pour pouvoir donner des petites pattes plus rapides aux nouveaux antibiotiques !
Surface plasmons reveal grain boundaries in graphene
21 Oct, 2013
Non-destructive technique could give plasmonics a boost
Des chercheurs américains, d’Allemagne, Singapour et d’Espagne ont développé une nouvelle technique pour obtenir des images de défauts de joints de grains dans le graphène en analysant le comportement des plasmons de surface. Leur étude révèle que les défauts agissent comme des barrières électroniques et sont responsables de la faible mobilité des électrons observée dans certains échantillons de graphène. L'équipe affirme également que ces obstacles pourraient trouver une utilisation en tant que "plasmon réflecteurs accordables» et «retardateurs de phase" dans les circuits plasmoniques de l'avenir.
Je rappelle que le Graphène c’est cette seule couche atomique d'atomes de carbone disposés en réseau en nid d'abeilles. Il est très prometteur pour la fabrication de dispositifs électroniques de l'avenir grâce à ses propriétés uniques électroniques et mécaniques - et qui comprennent une conductivité électrique très élevée et une résistance exceptionnelle.
MON COMMENTAIRE / LES EMPLOIS DU GRAPHENE SONT ILS AUSSI MIROBOLANTS QUECE QUE NOUS PROMETTENT LES PROPHETIES DES PHYSICIENS ?
Longtemps on a présenté le graphene comme plus cher que le diamant vu les difficultés pour en réaliser de grandes surfaces : je n’ignore pas que toutes sortes d’idées mirobolantes sont actuellement proposées ( et cet article en montre une de plus !) mais ….si les choses se sont améliorées, leur diffusion est gênée car il y a de l’argent a gagner et des brevets à prendre …Actuellement l’équation économique reste difficile. En 2013, il en coûte encore 800 dollars pour fabriquer un gramme de graphene !!!!
Astronomers discover furthest gravitational lens
18 Oct, 2013
Lens reveals early universe young-galaxy mystery
La lentille gravitationnelle la plus lointaine a été trouvée à une distance colossale de 9,4 milliards d' années-lumière. La découverte par une équipe internationale d'astronomes est fortuite et a non seulement permis à l'équipe de mesurer directement la masse de la galaxie lointaine qui a causé la lentille mais elle a aussi conduit à s'interroger sur l'objet en arrière-plan et encore plus lointain dont la lumière était ainsi « traitée » . L'objet agrandi se révèle être un type de galaxie naine et par conséquent ces objets plutôt rares présentent des chances petites de subir des effets de lentille gravitationnelle . son observation suggère que les théories actuelles ont sous-estimé le nombre de ces galaxies naines dans l'Univers primordial .
Je rappelle qu’une lentille gravitationnelle est une grande galaxie ou même un groupe de galaxies qui courbe la lumière ( comme une " lentille " optique ,) issue d'une source plus distante , quand cette lumière se déplace vers un observateur . L'effet a été prédit par la théorie de la relativité générale d'Einstein. Dans de rares cas, la lentille , la source de lumière lointaine et la ligne d'observation donne comme résultat un " anneau d'Einstein " – c est un cercle parfait de la lumière autour de la masse lenticulaire obstacle . Toutefois s'il y a un défaut d'alignement le long du chemin , les astronomes observent des arcs partiels , des taches et divers autres images déformées , ceci en fonction des positions relatives des corps.
Une équipe dirigée par Arjen van der Wel , de l'Institut Max Planck pour l'Astronomie à Heidelberg, en Allemagne , avec des collègues en Italie et aux Etats-Unis , a plutôt accidentellement détecté un tel objectif plus éloigné. Van der Wel passait en revue les observations faites avec le Grand télescope binoculaire en Arizona et qui faisaient partie d'une autre étude qui s'était penchée sur les spectres des galaxies massives anciennes lorsqu’il a remarqué une galaxie qui était décidément bizarre. « Cela ressemblait à un très jeune galaxie, et à une distance encore plus grande que celle que je visais ", dit Van der Wel . Intrigué par l'objet anormal , il a regardé d'autres images de l'objet prises avec le télescope spatial Hubble dans le cadre de L OBSERVATION CANDELS et des enquêtes COSMOS et une fois de plus l'objet ressemblait à une vieille galaxie , mais avec quelques traits irréguliers . En conséquence, Van der Wel a soupçonné qu'il pourrait s’agir d’un cas de lentille gravitationnelle . Il a combiné toutes les images disponibles de l'objet et corrigé pour la bruit optique des étoiles proches de la galaxie lentille , et tout ceci pour enfin découvrir une «lentille quadruple" qui formait un anneau d'Einstein presque parfait.
MON COMMENTAIRE : Pour les astronomes amateurs je présente la photo de toutes les gradations possibles de lentilles gravitationnelles et qui en dira plus long que tout texte ……. JE vous invite à vous faire votre propre traduction des details de manip dans l’article en anglais
Je rappelle que je vous ai présenté plusieurs articles (du CNRS notamment)montrant cet effet EINSTEIN à partir de concentrations de matière noire …Dans la mesure ou déjà toute galaxie spirale brillante est entourée d’un halo de matière noire , l’effet de lentille est agrandi …De plus, lorsqu’ on observe des amas dont on ignore en fait tout ce qu’ ils peuvent bien contenir l'étude de ces lentilles gravitationnelles permet de sonder la masse vraie des amas, avec une particularité intéressante : cet effet est sensible à l'ensemble des masses présentes, indépendamment de leur nature. Et il peut arriver que la matière visible (gaz et galaxies) représente, encore une fois, seulement environ 10 % de la masse responsable des effets de lentille.
En fait, il est possible d'aller plus loin et de produire des cartes de densité de la matière noire dans les amas. On se rend alors compte que la matière noire est distribuée de façon beaucoup plus diffuse que le gaz, lui-même moins concentré que les galaxies.
Dominique MAREAU nous a présenté sa théorie OSCAR sur les zones susceptibles de contenir ces matières noires présentes ET L’EXPLICATION DE LEUR FORMATION ET DE LEUR STRUCTURE POSSIBLE