Pour une fin de championnat mouvementee, c'est une fin mouvementee. Souvent present en bas de tableau, il y a bien longtemps que le suspens avait disparu en haut de classement. Et cette annee, nous, spectateurs que nous sommes, avons le droit d'assister a cinq dernieres journees totalement folles. Derriere les grosses ecuries, on retrouve... des grosses ecuries tout est relatif: Paris, seul club de la capitale, a l'histoire bien garnie, Lens, troisieme l'an passe jusqu'a la toute fin du championnat, Toulouse, qui avait decroche son billet pour la Ligue des Champions en reussissant a devancer Lens et Rennes sur le fil et sur tapis vert. La, la lutte est et restera acharnee jusqu'au bout, jusqu'a la derniere minute de la derniere journee, ou, semble-t-il, des revirements de situation sont a prevoir.
Mais devant aussi, c'est un combat de tous les instants... enfin. Je devrais plutot etre deu, en tant que fervent supporter lyonnais, et je le suis, a juste titre. C'est tout de meme un aveu d'impuissance d'en venir a esperer la defaite des Bordelais, plutot que de se fier a la superiorite theorique lyonnaise. Ah oui, mais aussi, ce n'est pas en suivant les conseils avises de coach Courbis qu'on va remporter un championnat. Ce n'est pas en laissant aller, en attendant que l'exploit individuel daigne enfin arriver, made in Benzema. A jouer a ce petit jeu la, on risque de perdre gros, tres gros. Comme un titre de champion de France. Bon, ce n'est pasa, mais j'aimerais bien continuer ma fresque murale composee des journaux louant les performances lyonnaises. Alors un petit septieme titre, a rendrait bien...