REVIEW - Plutôt que regarder la télévision ce soir (et re-voir encore une fois « La cité de la peur »), je suis allée découvrir la mythique salle de l’Olympia avec le festival Pression Live. Au programme : Alexis and the brainbows, La Femme, Naïve News Beaters et Babyshambles. Ne connaissant que de nom la plupart des groupes, je m’attends à de belles surprises.
L’enseigne Pression Live, bien connue des étudiants et festivaliers, organise cette année son 4e festival et récompense le groupe gagnant du tremplin « Les talents du Live » : Alexis and the brainbows. Ce groupe lyonnais existe depuis maintenant 1 an. Leur style plutôt électro-rock ressemble beaucoup à ce que l’on peut entendre sur les ondes radio. On peut dire qu’ils surfent sur la vague des tendances actuelles en chantant en anglais. Le jeu de scène est assez sympa avec des chemins de lumière façon K2000. En revanche, un petit bémol au chanteur qui saute comme un kangourou pour essayer de donner de l’ambiance à la salle. En conclusion, bon début de festival, mais la suite m’a scotché.
On enchaîne avec La Femme. 4 synthés sont placés au bord de la scène. Le groupe arrive, 5 personnes dont 1 fille et 1 monsieur-dame (me faisant penser au groupe Marcel et son orchestre). Je m’attends alors à quelque chose de déjanté ! Et je suis servie ! Ce groupe est LA surprise de la soirée. Avec un son ska-rock psychédélique, le ton est donner et ils allument la salle. Cela donne envie de danser et de sauter partout. Ils ont interprétés 5 chansons dont « La plage » et « Nous étions deux ». Mais il y a comme un goût de trop peu : à peine 30 minutes sur scène et même pas un rappel.
Entre 2 groupes, les DJ Citizens débarquent avec leur platine de mixage sur une table roulante et ne laisse pas le temps au public de faire un rappel. Le changement des instruments sur scène est rapide, tout est vidé. Des micros sont installés et une platine électronique mais rien d’autre. Je suis étonnée de ne pas voir de batterie sachant que le festival est à tendance rock. Mais le groupe suivant est Naïve New Beaters et le premier artiste arrive avec un palmier gonflable puis s’installe sur la platine et lance le rythme. Je comprends mieux l’inutilité d’une batterie pour ce groupe et trouve cela original. Le guitariste arrive sur scène, lui aussi avec son palmier ; et enfin, le chanteur. Eux aussi mettent le feu à l’Olympia. Les 3 premières chansons mettent dans l’ambiance avec Mickey Mouse qui fait son show sur « Shit Happens ». Le jeu de scène est excellent et original. Ils ne se prennent pas au sérieux avec des blagues entre chaque chanson, et j’adore ! Là aussi, seulement 5 chansons. Il est vraiment trop court ce festival.
Après 2 groupes aussi rythmés, on s’attend à ce que Babyshambles soient la cerise sur le gâteau. Le public profite de la pose pour aller se rafraîchir pendant l’installation des instruments sur scène. Et les Citizens font patienter ceux qui sont restés dans la salle. 15 minutes écoulée, la scène n’est toujours pas installée entièrement. 30 minutes, les derniers tests du son sont faits et le public est revenu du bar, les mains pleines de gobelets. 45 minutes, les Citizens se font huer et l’organisation nous explique au micro que les Babyshambles arrivent. Bientôt 1 heure d’attente et les organisateurs nous annoncent enfin que le passage des Babyshambles est annulé et que nous pouvons rentrer chez nous. Dommage qu’après une si bonne ambiance avec les groupes précédents, la fin de soirée soit gâchée. Je suis frustrée de terminer un festival comme ça. J’aurai bien aimé que Naïve New Beaters revienne sur scène…
Dans l’ensemble, j’ai passé une très bonne soirée avec de bonnes découvertes musicales. Je vais rapidement les ajouter dans mes playlists d’autoradio !