Oui, c’est bien de storytelling du futur dont il s’agit, pas du futur du storytelling. Toute entreprise a besoin d’une histoire du futur, d’une vision à partager.
Attention : on ne parle pas de plan. Avoir un plan est utile aussi, mais c’est tout autre chose. Notamment, parce qu’un plan est juste destiné à être exécuté, pas à générer un engagement, une énergie de groupe autour. Les auteurs de plans d’action peuvent en rêver, mais aucune chance : c’est le rôle de la vision, de l’histoire du futur.
Pour prendre un exemple resté célèbre, Martin Luther King n’a pas dit “j’ai un plan”, mais “j’ai un rêve”. Avec un plan, il serait passé pour un doux rêveur… et aurait sans doute vécu plus longtemps…
Et pour rester dans l’exploration de cet exemple : ce rêve, il ne le faisait pas pour lui-même, mais pour tout le monde. Et au fil des mois, des années, c’est bien devenu le rêve des Américains.
Il n’a pas dit comment il allait faire… Sinon, on aurait appelé cela un plan. Le plan, ce sont ceux que l’histoire-vision du futur aura inspiré qui pourront le concevoir, éclairés par leur inspiration, justement. C’est tout l’inverse d’une démarche basée sur un plan comme point de départ. Cela s’appelle aussi la proactivité.
Quel sens cela a-t-il au niveau des entreprises ? L’histoire du futur d’une entreprise se résume à sa contribution à la réalisation d’un rêve qui donnera naissance à un monde meilleur. C’est tout, et c’est beaucoup. On parle bien de “monde meilleur”, pas de “gagner des parts de marché”, et la différence entre la vision et le plan est aussi résumée ici, très simplement.
Pourtant, de nombreuses entreprises (la plupart ?) restent encore scotchées à une vision… de plan.
Si vous vous sentez visés et voulez changer d’optique, je veux bien vous aider.
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