- Philippe Jaenada, Sulak (Julliard)
- Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut (Albin Michel)
- Chérif Majdalani, Le dernier seigneur de Marsad (Seuil)
- Yann Moix, Naissance (Grasset)
- Etienne de Montety, La Route du salut (Gallimard)
- Romain Puértolas, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea (Le Dilettante)
Pierre Lemaitre, cité partout comme le favori du Goncourt mais attendons tout à l'heure pour être certain qu'il sera encore en course - probablement) pourrait, comme cela arrive de temps en temps, être le premier choix du Renaudot. Et ce jury préparerait alors un deuxième choix (ce qui ne veut pas dire un moins bon livre) si l'académie Goncourt vote pour son roman aussi lors de la délibération finale. Il est amusant de voir que le jury du Renaudot est, il s'en est fait une spécialité, le plus fantaisiste dans sa manière de sélectionner - ou pas, un titre qui n'avait jamais été cité remportant parfois la palme. Hier, on a applaudi bien fort au retour de Romain Puértolas, dont je vous avais parlé le jour de la sortie de son premier roman. Retour, oui, car il était présent dans la première sélection, avait été écarté de la deuxième et fait donc une nouvelle apparition dans l'ultime sélection. Intéressant... mais peut-être pas aussi significatif qu'on pourrait le penser. ceci dit, s'il recevait le Renaudot, je serais plutôt heureux: j'aime son livre et, bien que cela ne devrait avoir aucun rapport, l'écrivain est sympa. (Voyez comme on retombe facilement dans les ornières de la facilité qui consiste à déborder du livre pour englober son auteur dans le jugement.) Le Renaudot, c'est aussi un prix de l'essai. Pierre Jourde vient d'être écarté, c'est dommage (mais il a, c'est vrai, déjà reçu le Prix Jean Giono et c'est peut-être la raison pour laquelle le Renaudot n'en tient plus compte). Restent trois ouvrages:
- Jean-Paul et Raphaël Enthoven, Dictionnaire amoureux de Proust (Plon)
- Gabriel Matzneff, Séraphin c'est la fin (La Table ronde)
- Lydie Salvayre, Sept femmes (Perrin)