Vous le savez, il y a peu ce fut mon anniversaire, pas de quoi en faire un fromage, un camenbert bien coulant, j’aime pas, pas de quoi en perdre son sourire, c’est ainsi, moi je me veux élégante en toute occasion, élégante face à l’adversité, et sourire. Alors parce que sourire se doit d’être souligné, j’ai voulu me faire un cadeau, un rouge pour mes lèvres, sombre tendance, et clamer que l’on peut vieillir sans être has been.
Alors je vous ai lues les belles blogueuses (si si je vous lis!), et vous m’avez conduites à la tentation, cette ile de rêve et de solitude, sans mec con et body-buldé, un ile où l’on caresse ses lèvres l’idée de ressembler à une star des années 50 … et bien d’autres …
Bref, j’avais noté la référence sur un post’it, et me suis présentée pas peu fière dans mon MAC voisin, l’ai tendu à la vendeuse, qui m’a répondu que non, cela n’allait pas être possible, qu’elle n’en avait plu, n’en aura plus, que c’était une édition limitée. Je me suis tue, elle n’y pouvait rien la vendeuse, elle n’est que la victime collatérale de cette pratique inique, dont je ne comprends pas l’intention. C’est quoi, hein, le but ? Faire souffrir les vendeuses sous les râleries et les colères des acheteuses ratées ? Nous faire pousser la porte et acheter autre chose ? Nous plonger dans des abîmes de frustrations ?
S’il en est une parmi vous qui est en capacité de m’expliquer, suis preneuse !
Moi ! Je n’achète jamais de produit en édition limité, je sait trop que s’il venait à me plaire, s’ensuivrait une plongée dans des affres futiles et inutiles.
Moi … moi, j’ai pris alors le parti de souligner mes yeux d’un trait de crayon noir, parce que je souris aussi avec les yeux.
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