Il y a eu le train et c’était déjà les vacances. Le métro ne semblait même pas sale, les lunettes roses sans doute. Et puis elle, si jolie, pieds nus sur le trottoir devant la petite grille, notre tornade qui investit la jolie maison.
Les cris de joie, quand pour la première fois ils l’ont vue, leur Dame de Fer tant rêvée. Les bateaux, d’où il est plus fascinant d’observer le ballet des barges de sable que la verrière du Grand Palais ou la façade du Musée d’Orsay. Sur le Champ de Mars ils préfèrent les aires de jeux, sur les Champs Elysées les rappeurs reubeus. Ils sont heureux, Paris est à eux et leur Paris est le mien.
L’accueil chaleureux de J. et O. qui m’émeut, les enfants qui investissent chaque parcelle de leur maison comme s’ils étaient chez eux, et toujours leur sourire et leurs jeux.
La Tour Eiffel, enfin, dessous, dedans, dessus et leurs coeurs qui battent un peu plus fort. Notre-Dame, les moineaux apprivoisés et les vitraux ensoleillés. Les crêpes, l’amitié, les sourires encore, les jolies âmes. Les sushis, inévitables, et les rires en attendant le livreur, à notre tour, pieds en chaussettes sur le trottoir à pas d’heure.
Les jardins du Château de Versailles et quelques instants debout, seule, sous les applaudissements des Japonaises, avant de retrouver l’écharpe et la sieste pendant que nos pieds n’en finissent plus de s’user. Les goûters sortis du sac pour les pauses ensoleillées, le cadeau de l’été indien.
Trois jours à Paris joli.
Merci.