Moi, moche et méchant 2 // De Chris Renaud et Pierre Coffin. Avec Steve Carell et Kristen Wiig.
J’ai découvert le premier volet de Moi, moche et méchant récemment puisque c’est grâce à la diffusion sur TF1 que j’avais pu enfin découvrir qui sont les minions
et Gru. Du coup, après être tombé sous le charme du premier volet, il me fallait regarder le second. C’est maintenant chose faites. Ce second volet capitalise sur ce qui avait séduit dans le
premier volet : les minions et parvient à en extraire quelque chose d’amusant. De plus, Gru parvient à nous toucher encore une fois. Notamment quand il s’agit de parler à ses enfants (la petite
Agnès que j’adore par exemple et qui est toujours au rendez-vous). L’histoire est peut-être un peu moins bonne que le premier volet mais disons que l’ensemble est toujours aussi plaisant, amusant
et les personnages à la hauteur du coup on ne peut pas avoir une mauvaise impression de Moi, moche et méchant 2. L’animation en elle-même est toujours de très bonne qualité ce
qui permet aussi au spectateur de se laisser plonger par ce que le film tente de nous raconter. Certains films d’animation sont laids et c’est généralement le problème qui ne permet pas de se
laisser bercer.
Ayant abandonné la super-criminalité et mis de côté ses activités funestes pour se consacrer à la paternité et élever Margo, Édith et Agnès, Gru, et avec lui, le Professeur Néfario et les
Minions, doivent se trouver de nouvelles occupations. Alors qu’il commence à peine à s’adapter à sa nouvelle vie tranquille de père de famille, une organisation ultrasecrète, menant une lutte
acharnée contre le Mal à l’échelle planétaire, vient frapper à sa porte. Soudain, c’est à Gru, et à sa nouvelle coéquipière Lucy, que revient la responsabilité de résoudre une série de méfaits
spectaculaires. Après tout, qui mieux que l’ex plus méchant méchant de tous les temps, pourrait attraper celui qui rivalise pour lui voler la place qu’il occupait encore récemment.
On peut regretter parfois que Moi, moche et méchant 2 s’appuie un peu trop sur ses minions. C’est vrai que comme les pingouins dans Madagascar ce sont l’un des
gros attraits du film mais le fait qu’il y ait des pastilles sur les minions en plus d’une histoire centrée sur eux était assez embêtant. Je m’attendais à un peu plus de surprises, notamment car
le premier volet avait mis la barre assez haute. Mais finalement, quand je repense à Moi, moche et méchant 2, j’ai tout de même passé un très bon moment. C’est pile poil ce que
tout le monde pouvait attendre d’une suite d’un tel film, sans surprises certes mais c’est déjà bien. Le truc c’est que l’on connait déjà tous les vices des personnages et que forcément, ce
second volet rejoue avec ceux-ci. J’ai légèrement eu l’impression de voir un James Bond. Le film exploite alors l’univers de façon plutôt intelligente (notamment avec des décors
inspirés et des tonnes de gadgets qui raviront petits et grands). On tombe certes dans la parodie mais dans la parodie de bon goût.
Je pense que Moi, moche et méchant était l’une rares saga à pouvoir faire une bonne parodie de cet univers, notamment car Gru est pile poil l’espion qu’il fallait pour divertir
des enfants. La force de caractère de Moi, moche et méchant c’est de nous plonger dans quelque chose qui parle à la fois aux enfants et aux grands grâce à tout un tas de petites références bien
senties. Du coup, on ne peut qu’être séduits. De plus, l’humour est réussi. Parfois le problème dans les films d’animation c’est qu’il prend son spectateur pour un crétin et ce n’est pas ce qu’il
faut faire. Bien au contraire. Et puis bon, qu’on se le dise quand même, comment ne pas tomber sous le charme des minions. Avec les pingouins de Madagascar et
Petit Biscuit de Shrek, ce sont mes 3ème petits personnages secondaires de film d’animation préférés. A chaque fois qu’ils font des bêtises (notamment celle de
l’extinction du feu) je suis toujours aussi fan.
Note : 7.5/10. En bref, un agréable petit film d’animation bourré de références.