Ca y est, je suis en vacances. Mes premi猫res vacances depuis septembre. Avec le Haricot � la maison, bien s没r. Autant vous dire que je n'ai pas besoin de wii fit pour perdre du poids. Je passe mon
temps � lui courir apr猫s.
Ah ça ! Il tient la forme comme qui dirait. Quand il ne réquisitionne pas mes doigts pour marcher, il se lève et pousse le trotteur. XD Il va beaucoup trop vite avec ce truc-là, c'est moi qui vous
le dis.
Comme il fait beau, j'ouvre les fenêtres. Enfin les baies vitrées. Pour une fois qu'il fait beau, on ne va pas s'enfermer non ? Certes non, malgré le Haricot qui en profite pour
s'éclipser, trainant comme un fou comme un soldat son cul-cul sur la terrasse, persuadé que je ne l'ai pas vu s'enfuir...
Il me prend vraiment pour une bleue. Il a toujours l'air ahuri quand j'ouvre une baie vitrée pour le chopper. Il faut lui reconnaître qu'il fait vite. Il a déjà réussi à atteindre la pelouse,
sachant qu'il doit descendre de la terrasse (hautement surélevée à 10 cm de l'herbe...) Mais il n'atteint pas encore l'angle de la maison, son quatre pattes spécial terrain accidenté lui donnant à
peine l'avantage sur un escargot.
Pourtant, la motivation est là. Son papa est occupé à terrasser l'allée, en prévision des pluies torrentielles hivernales qui la transforment en marécage désastreux... Haricot sait avec précision
où le trouver son papa, grâce "aux bruits de l'homme en plein travail". Ah le chant du machin strident qui découpe la pierre ! Un régal pour les oreilles !*
Tous les deux, de temps en temps, on se dandine jusque là, pour le voir transpirer. En chaussures, en chaussettes, même en orteils**. L'herbe humide n'arrête par le Haricot, qu'on se le dise,
pieds nus ou pas.
Enfin bref, je ne porte pas de pavés, je ne pellette pas de sable, mais je suis fourbue. Rha le petit cochonnet ! Il a essayé d'escalader la clôture tant qu'il y était ! Un bébé ça ne doute de
rien, vraiment ! Il m'emmène à la clôture, et limite, il me demande de lui faire le courte échelle pendant qu'il me lâche pour se hisser sur le premier niveau !
En plus, il ne m'écoute pas ! J'ai beau beugler des "Non !" si tonitruants que j'ai peur de moi-même, lui, il s'en fout ! "Da-da ! DAAAAAAAA !" Du coup, je vis dans le stress. Un non sur trois
fonctionne, je passe mon temps à m'interposer entre lui et le danger. Ou entre lui, le danger, et les choses auxquelles je tiens ou pas (comme lorsque je n'ai pas envie qu'il trifouille
avec ses chaussettes les copeaux de bois du ficus).
Smoke, qui en temps normal ne sortirait jamais en journée, a pourtant pris ses quartiers sur le talus. Je crois qu'il se marre bien à nous observer, moi et mon rejeton, à faire la course. :)
* Vive les boules quiès pour Nereij.
** Avec la chaleur on se découvre. :D