Mais quelle mouche a piqué notre exécutif pour qu’il n’en rate pas une depuis des mois…. La dernière cerise sur le gâteau que l’on offre à la droite : la reculade sur la taxation de l’épargne. On additionne les couacs, la communication distraite ou erronée, les divisions entre ministres ou éléphants et les rétropédalages ! Jamais une telle impopularité n’avait marqué le tandem Président et Premier Ministre ! Jamais. Je n’irais jamais jusqu’ à dire les excentricités des leaders de droite qui sont dans l’exagération pour attiser le feu qui couve et en deviennent irresponsables mais je suis saturé. Saturé aussi de l’aveuglement ou du silence de godillots, de la cécité du PS gorgé de suffisance. Cela s’étend même au niveau local et cette capacité à enfiler les habits du déni détermine une facilité à s’extraire des réalités et à ne pas comprendre ce qui inquiète les français. S'acharner comme on le pratique localement avec un beau sourire affiché et cravaté bleu azur à nier les évidences est une lourde provocation dont nous pourrions payer une addition de désaveu populaire en mars prochain. désaveu qui sera sur la note de frais du PS, seul comptable de cette apologie de la suffisance et de l'errance. Il faut que le Président de la République réagisse au plus vite pour d’abord stabiliser la chute puis remonter la pente. Il est vrai que les populismes sont très réactivés par les médias qui ne comptent en terme de temps que sur l’effet immédiat ! Le contrat de François Hollande quant à lui exige du temps pour être jugé. Nous saurons effectivement dans trois ans s’il a rempli toutes les conditions de la réussite du nécessaire redressement du pays laissé en jachère par 10 années de politiques ultra-libéralistes menés par la droite ! Il doit tenir un chemin rectiligne et abandonner les zigzags idéologiques qui n’aboutissent qu’à l’exaspération et à l’incompréhension.
Il faut également en finir avec le côté « réactif » initié en son temps par le Président Sarkozy qui intervenait à chaque instant dans le quotidien politique pour glisser son grain de sel ! L’affaire Léonarda est l’exemple type qui perpétue cette manie médiatique. Le retour de bâton fait naître toujours des effets pervers; donc redoutables. En outre il aurait bien fallu comprendre que celle-ci est une fausse affaire dans un état de droit. L’outrance est venue charrier des propos indignes de la République ; que cela soit de la part du vert Placé que de Mélenchon établissant avec complaisance un lien odieux avec la déportation ! Nous sommes bien éloignés du socle des valeurs républicaines sur lequel s’est bâti mon adhésion aux idées socialistes et humaines.
Ce que je sais c’est qu’il fut un temps où l’on pouvait coller un poing et la rose sur le dossard d’un âne et le faire élire… et qu’aujourd’hui après en avoir abusé nous avons trop d’ânes pour pouvoir réagir. Monsieur le Président il est grand temps de nettoyer ces écuries qui n’ont pas encore de ressemblance avec celles d’Augias.