Monsieur le Président

Après les lettres ouvertes, après les réunions, après les conciliabules, après les reculades, avant les enculages, voici le temps de réfléchir en chanson pour tous nos Présidents, passés, présents et futurs.

En clair le texte de cette chanson, à écouter en live dans la vidéo ci dessous.

Oui les chasseurs de buzz sont eux aussi pris pour des pigeons au grand jeu du CIR (Crédit Impôt Recherche).

Merci, merci beaucoup amis de Bercy. Merci, merci beaucoup aux représentants locaux de Bercy, votre zèle n’a rien trouvé à redire dans la comptabilité des chausseurs de buzz, alors vous avez voulu nous tuer en reprenant ce CIR qui nous a permis de créer des emplois. Vous savez ces mêmes emplois qui servent à payer l’impôt, qui est lui la base de votre salaire.

Merci nos amis pigeons pour ce très joli texte….

Monsieur le Président,

Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Vos papiers budgétaires
Plein de taxes supplémentaires
Adoptées mercredi soir
Monsieur le Président
Vous jouez les Robespierre
Je ne suis pas sur terre
Pour filer tout mon argent

C’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
Je m’en vais déserter
Depuis que je suis né
J’ai vu et vos paires
Pour être populaires
Toujours plus dépenser
Les maires ont tant recruté
Forcément ça nous plombe
Et c’est sur nous que ça retombe
Nous qui ont travaillé
Pendant bien des années
J’ai bossé comme un âne
Augmenté mon patrimoine
Que je n’ai pas volé
Quand les autres sont partis
Je vous ai faits confiance
Je suis resté en France
Et vous m’avez trahi
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
Pour un pays lointain
J’irai là où on m’comprend
Et je serai en France
Seulement pour les vacances
Et je dirai aux gens
Arrêtez de bosser
N’allez pas réussir
Votre pays expire
Maintenant c’est terminé
Puisqu’il vous faut taxer
Allez taxer les vôtres
Qui font les bons apôtres
Mais n’ont rien réformé
A tous mes employés
Vous qui faites le gendarme
Dites leur que c’est pas un drame
Mais que je vais me tirer