" vallaud-belkacem="" serait-elle="" th="th" />Mariée à Boris Vallaud, directeur du cabinet de Montebourg, mère de deux jumeaux, la Ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, reste très attachée à l'égalité des sexes. Si cet engagement clair et décidé offre une perspective nouvelle sous la Ve république, le process d’autonomisation des femmes modernes cache -plus sombrement- une tout autre réalité.
Elle ne parle que "d'Egalité"… pourtant elle ne doit sa place qu’à un joli et inégal coup de "piston" ; parce que c'est une jeune femme séduisante, parce qu’elle ne s'appelle pas Claudine Dupont (Ségolène Royal a dit d’elle : elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là" /Source LeMonde.fr 27.07.2012) et surtout parce qu'elle sert "l'idéologie du Genre", autre caprice du milliardaire Pierre Bergé.Des actes au service du Politique et de l'Idéologie : n’était-ce pas exactement la conception partagée par les Régimes totalitaires ou dictatoriaux en URSS, dans la chine de Mao ou encore sous le Régime Irakien de Saddam Hussein ?
"La propagande est à la démocratie ce que la matraque est au totalitarisme" - La Ministre des Droits des Femmes ne conçoit sa politique idéologique que sous forme de propagande, avec comme règle "l'égalité sous la contrainte", ou plutôt "l'identité sous contrainte". Au nom de la lutte contre l'homophobie, elle trompe l’électorat en prônant le mariage "homosexuel". Au nom de la lutte contre les préjugés sexistes, elle s’engage à ce que les jeunes enfants ne soient plus conditionnés par une société jugée "trop" moralisante, qui pense que filles et garçons sont différents.Devons-nous rappeler à l’ensemble de l’exécutif, à Mme Vallaud-Belkacem et M. Peillon le caractère fallacieux de la "théorie du genre" dont l’ensemble des études tombe dans le souvenir de ses dangers. Les différents travaux réalisés sur le sujet lancent des attaques ad hominem sur son fondateur le psychologue-sexologue John Money, qui se faisait jadis l’avocat d’une abjecte pédophilie.
Un fait parmi d’autres - David Reimer, natif de Winnipeg au Canada, avait un vrai frère jumeau, nommé Brian. Quand ils eurent six mois respectivement on s’inquiéta de constater que les deux garçons avaient des difficultés à uriner et on diagnostiqua un phimosis. Il fut donc décidé de les faire circoncire à l'âge de huit mois. On ne sait pas si des thérapies alternatives furent essayées, mais le 27 avril 1966 le chirurgien Jean-Marie Huot accompagné de l'anesthésiste Max Cham pratiquèrent une circoncision à l'aide d'une machine à cautériser nommée Bovie. Cet appareil chirurgicale, qui n’était pas destinée à être utilisée sur les extrémités ni sur les organes génitaux, endommagea le pénis de David. On préféra alors éviter de circoncire Brian son frère, qui guérit finalement sans traitement supplémentaire.Le couple Reimer, pensant au bonheur futur de leur fils David et à sa sexualité, le conduisirent au Centre médical Johns-Hopkins à Baltimore pour soumettre son cas à John Money qui, dans le domaine du développement sexuel et de l'identité de genre, jouissait d’une curieuse réputation de pionnier fondée sur un travail de patients intersexués. Il était partisan de la théorie selon laquelle l'identité de genre est relativement plastique au cours de la première enfance, et se développe essentiellement à la suite de l'apprentissage social qui la suit ; certains universitaires vers la fin des années 1960 croyaient que toutes les différences psychologiques et comportementales entre garçons et filles n’étaient le résultat que d’un apprentissage. Avec d'autres médecins, travaillant au contact de petits enfants nés avec des organes sexuels anormaux, le psychologue croyait que, si un pénis ne pouvait pas être remplacé, un vagin fonctionnel pourrait être réalisé suite à une opération. David atteindrait mieux son épanouissement sexuel fonctionnel en tant que fille plutôt tant que garçon. Les médecins persuadèrent donc les parents Reimer qu'une réassignation sexuelle serait pour l’enfant le plus profitable et, à l'âge de 22 mois, on lui enleva chirurgicalement les testicules. David fut élevé comme une fille et on lui donna le prénom de "Brenda". Le soutien psychologique après sa réassignation chirurgicale fut confié au Dr Money, qui continua à voir David-Brenda durant plusieurs années, à la fois pour son traitement et pour écrire une étude.Il y a 13 ans, David déclarait à John Colapinto, rédacteur en chef de Rolling Stones que John Money l’avait pris plusieurs fois en photos, nu, durant sa thérapie, tandis qu’il le forçait à simuler des actes sexuels. "... je me sentais comme Frankenstein, une création de laboratoire" dira David, " … le Docteur Money m’inondait de questions, toutes lancées en rafale : as-tu le goût de faire l’amour avec des garçons ? Quelle est la différence entre un garçon et une fille ? Aimes-tu ce que tu as entre les deux jambes ?"
Durant plusieurs années, le psychologue publia des rapports sur l'évolution de David-Brenda qu'il appelait "le cas John/Joan", décrivant chez lui/elle un développement féminin apparemment réussi, notamment sous médication d’œstrogènes pour provoquer le développement mammaire. Pourtant Davidsouffrait des visites à Baltimore, comme des traumatismes, si bien que les parents arrêtèrent le suivi. Mais John Money s'abstint de rien publier sur ce cas-ci qui pût laisser entendre que la réassignation n'avait pas été réussie.
Ce que David Reimer écrivit deux décennies plus tard, en collaboration avec John Colapinto, nous montre comment, et contrairement à ce que prétendait le psychologue, David-Brenda n'avait pas l'impression d'être une fille. Il/elle était victime de l'ostracisme et des brimades des autres enfants, et ni les jolies robes ni les hormones féminines ne le faisaient se sentir une femme. Si bien qu’à l'âge de 13 ans, David-Brenda passa une phase dépressive suicidaire et déclara à ses parents qu'il/elle se tuerait s'ils l'obligeaient encore à consulter le Docteur. En 1980, ses parents lui apprirent la vérité sur sa réassignation sexuelle, sur les conseils de l'endocrinologue et du psychiatre. Quand il/elle eut 15 ans, il/elle décida de reprendre son identité masculine et se fit appeler David, son prénom natal. À partir de 1997, il reçut un traitement pour inverser la réassignation, avec injections de testostérone, une double mastectomie et deux opérations de phalloplastie. Par la suite, il épousa une femme et devint le beau-père de trois enfants dont sa compagne était mère.
Après avoir appris à entretenir de nouvelles relations avec son ex-frère/sœur, Brian commença à éprouver toute une série de troubles mentaux qui se développèrent plus tard en schizophrénie.
Le cas de David commença à être connu du monde entier en 1997. Il raconta son histoire à Milton Diamond, sexologue connu, qui réussit à obtenir de lui l'autorisation de la publier, afin de dissuader les médecins de traiter de la même façon sordide d'autres bébés. David rendit publique son histoire et, en décembre 1997, John Colapinto publia dans Rolling Stone Magazine le compte-rendu des faits qui connut une large diffusion. Un livre s’ensuivit.Bien que cette publication eût donné à David Reimer une sécurité financière confortable, il connaissait d'autres problèmes dans sa vie, celui -finalement- de la séparation de son épouse, de graves difficultés relationnelles avec ses parents suite à son changement d’identité sexuelle et la mort de son frère jumeau Brian, en 2002, victime d'une combinaison toxique d'alcool et d'antidépresseurs. David Reimer se suicida deux ans plus tard.
Sous couvert de lutter contre l’homophobie et/ou les inégalités entre hommes et femmes, les sordides tenants de la "théorie du genre" -que M. Vincent Peillon qualifie d’"artefact intellectuel"- projettent d’instrumentaliser l’école en "déconstruisant les stéréotypes". La détermination de l’actuel gouvernement a résolu "d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel" sous prétexte de lui donner une liberté de choix. C’est au nom de cette liberté que, progressivement, insidieusement, la majorité représentée par Mme Vallaud-Belkacem a introduit l’indifférenciation des sexes, conséquence de la "théorie du genre", dans les crèches et les programmes scolaires, de l’école primaire à l’université.F/G